Un moudjahid, condamné à mort par contumace pour avoir déserté en 1962 une caserne de l’armée française durant la guerre de libération, réclame depuis plusieurs années «considération et reconnaissance» qu’il ne voit pas venir.
Il s’agit de Messaoud Sayah qui était soldat de 2ème classe à l’unité territoriale B.103, à Herbillon, aujourd’hui Chétaïbi (Annaba). En s’évadant de la caserne, ce moudjahid a emporté avec lui une arme de guerre et des munitions.
Aujourd’hui, il attend une considération et une reconnaissance au titre de sa condamnation à mort. «J’ai écrit trois fois à l’association nationale des condamnés à mort et à maintes reprises au ministre des Moudjahidine sans recevoir la moindre réponse», affirme-t-il en décidant d’interpeller le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dans l’espoir d’obtenir une reconnaissance qui n’est en fait qu’une réhabilitation même si le concerné jouit de ses droits de moudjahid.
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