Les garde-côtes de la wilaya de Béjaïa ont découvert, hier, deux corps en état de décomposition avancé à bord d’une embarcation en dérive à quelques encablures de la côte de la ville, apprend-on de sources sûres.
Exploitant les répertoires de téléphones portables trouvés dans les effets personnels des victimes, les enquêteurs ont pu identifier les corps. Selon les premières informations, les deux dépouilles, de sexe masculin, sont originaires de la Marsa (Skikda) et de Annaba. Leurs familles ont été appelées pour confirmer l’identité des deux cadavres transférés à la morgue de l’hôpital de Béjaïa.
Portés disparus depuis le 17 août dernier, ces deux jeunes, âgés de 22 et 25 ans, font partie, selon leurs proches, d’un groupe de 17 candidats à l’immigration clandestine, dont 12 de Annaba et 5 de la Marsa. Ils ont appareillé au mois de Ramadhan depuis la plage déserte de Guerbez, dans la daïra de Benazzouz, wilaya de Skikda. Depuis, aucune information n’a filtré sur leur sort. Cette tragédie a jeté l’émoi dans le milieu des familles des 15 autres harraga qui craignent que leur progéniture ait subi le même sort.
L’hypothèse d’une panne de moteur en haute mer est plausible et les chances de retrouver les autres jeunes vivants sont très minces, s’inquiète-t-on.
Les Commentaires
Que c'est bien dommage pour ces jeunes gens à fleurs de l'âge, quel gaspillage de vie humaine quelle fin tragique...il faut se mettre un peu à leurs places lorsqu'il n'y a plus d'espoir d'avoir un travail et que vous souhaitez vous marier, avoir un appartement et que vous vous trouvez à l'âge de vingt cinq,trente ans voir plus a vivre au crochet de vos parents âgés, retraités ou malades alors que vous voulez leur prouver que vous êtes un homme capable...lorsque personne ne vous entend et que la vie n'a plus de sens...demain sans lendemain et que personne n'a su vous tendre la main...un sentiment d'impuissance...il ne reste plus que d'essayer l'aventure de cette fameuse traversée que de vivre dans la misère sans avenir...que fait notre gouvernement, nos hommes politique pour cette jeunesses en perdition...en mal de vivre...c'est à eux de trouver des solutions...ils ne veulent seulement du travail et notre état doit obligatoirement faire quelques choses... c'est la responsabilité de notre Président de la République M. Abdelaziz Bouteflika...le devoir de notre premier ministre M.Ahmed Ouyahia...mais il est ou...le ministre du travail M.Tayeb Louh...que faut-t-il faire pour arrêter ce suicide collectif de notre jeunesse???qui ont perdu confiance en leur pays.
Peut-on vaincre l'individualisme qui nous écrase chacun dans son coin? Y-a-t-il encore chez nous l'espoir de voir naître des hommes capables de se donner à fond à leur peuple?
COMMENCONS par créer un bon voisinage autour de chez vous et allons rendre visite tous les jours un nos voisins, sommes nous capable de le faire?
COMMENT sommes-nous arriver à la solution facile du mensonge, de la corruption pour régler nos problèmes ? Et comment pourrons nous nous en sortir ? Où sont nos valeurs, où est le minimum de l'entente entre nous?
«Pour sortir de cette espèce de suicide culturel et social, nous devons faire une véritable révolution, mais est-ce que nous sommes prêt pour?»
Reponse: Oui, ns sommes ts prets a risker pr c'te revolution mm s'il fo traverser la mediterranee et j'espere ke ls tunisiens ne ns lanceront ps d'otres defis!
«Est-ce que nos hommes politiques sont prêt pour le moindre sacrifice?»
Reponse: Oui, le sacrifice c'1 conditionnemnt ki est a l'origine ds actes de ns politiks, ke ls inegalites sociales et le chomage ds jeunes continuent, ke ls scandales et le nombre d'elus cumulards ogmentent, retirer 1 peu + a c ki croulent sous la povrete! Lrsk'on est programme pr oppresser son peuple, on n'a ps besoin de courage. 1 despote n'a, de mon point de vue, rien de fascinant.
«Peut-on vaincre l'individualisme qui nous écrase chacun dans son coin?»
Reponse: Oui, corriger et vaincre le mal en s'attakant o sources de l'inegalite pr reunir ts ls rues et coins ki debouchent sr la rue Gambetta,... Zenga, zenga. Dar b'dar!
«Y-a-t-il encore chez nous l'espoir de voir naître des hommes capables de se donner à fond à leur peuple?»
Reponse: Oui, qd ls laches de ntre politiko-systeme pourri ki st vautres devant la tv, deguerpissent!
«COMMENCONS par créer un bon voisinage autour de chez vous et allons rendre visite tous les jours un nos voisins, sommes nous capable de le faire?»
Reponse: Oui, si ns srons capables de surmonter ls trs nombreux obstacles pr arriver a l'otre cote de la mediterranee, il y ora 1 bon potentiel pr de bonnes relations de voisinage entre ls europeens et ns algeriens.
«COMMENT sommes-nous arriver à la solution facile du mensonge, de la corruption pour régler nos problèmes?
Reponse: La seule chose pr reussir dans c pays est d'associer ts ls affaires avc le mensonge. C le makillage ds probs = pr cacher certaines imperfections de peur de ls laisser decouvrir o grand jour... il fo voir ls comptes en banks sans corruption,... c la faillite!!
«Et comment pourrons nous nous en sortir?»
Reponse: Etre associatifs, investir ensemble pr l'achat ds barkes de fortunes a Sidi-Salem ou en versant 1 somme d'argent a mr l'agent (flic, douanier, inspecteur ds impots, etc..) a titre de reparation pr regler ttes situations difficiles.
«Où sont nos valeurs, où est le minimum de l'entente entre nous?»
Reponse: Bon,v'la! pr ex: jsk'avant 62, ls Algeriens n'ont j'mais ete mahgorines... simplemnt prck'il n'y avait ps de mot arabe pr «Hogra», ca n'avait ps ete encore invente. On pouvait etre colereux, fache, decu, indigne mais ps mahgore. Et puis, 1 bo jour, qlq'1 dans ls labos d'El-Mouradia a invente 1 mot, "HOGRA". Et immediatemnt, ns avons ete tellemnt heureux,... trs contents et flattes d'etre tjrs mahgorines!
Pour ma part, je désire aborder l'aspect tragique et mensonger de drame des Harragas.
Pour ceux qui rêvent de l'Eldorado, il est préférable de leur expliquer, sans trop tarder, que ce mythe est un très grand mensonge. Cette une réalité qui n'existe pas. Ce mirage des contrées lointaines fabuleuses, riches dont les villes scintillent de milles lumières, comme des diamants dans une vitrine, où les femmes sont belles et l'argent facile à gagner, n'est que pure imagination qui à prit forme dans le phantasme de vos malheureux Harragas.
Pour ceux qui ne rêvent pas de l'Eldorado, mais qui se contenteraient même de la plus petite place à l'ombre des sociétés avancées et modernes, eux aussi il faut les avertir qu'ils seront victimes de leur désillusion. Car là également l'espoir a totalement déserté. Tout cela est alimenté par les mensonges des miroirs aux alouettes de nos antennes paraboliques et surtout par les récits trompeurs de voyages embellis, largement répandus par ceux qui ne leur disent pas la vérité. Car orgueilleux et fière que nous sommes, il est or de question de dire à sa famille, à ses amis, à ses proches parents que dans ces pays de rêve, on mène une vie dure...Que le travail est un travail d'esclave avec un salaire d'esclave...Que le mépris est quotidien...Que les regards qui vous dévisage dans le métro où dans la rue sont insoutenables...Que le sentiment par lequel on vous juge indigne d'estime, de considération vous blèsse profondément...Que les vexations et autres humiliations que vous subissez vous met le moral au plus bas etc...
Alors, que l'on soit méprisé dans son propre pays ou ailleurs, il est préférable de ne pas choisir entre la peste et le choléra. Parceque au moins on s'épargne la vie sauve au lieu d'être englouti par la mer. Et ainsi éviter également la souffrance du deuil d'une famille qui perdrait pour toujours un des seins.