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Annaba. Habitat précaire : La plaie béante de la Coquette

Publié le 29/09/2011

Les constructions précaires sont une véritable plaie béante pour la ville de Annaba; elles ternissent l’image de la Coquette, qui aurait mérité un meilleur sort si les efforts consentis pour son développement n’étaient pas annihilés par le problème de l’habitat précaire qui demeure important, voire handicapant.

Les baraques qui ont proliféré durant de très longues années et auxquelles s’ajoute  un patrimoine des plus vétustes contrastent avec le statut de la Coquette, celui de grande métropole de l’Est.

Toutefois, les programmes actuels sont mis à contribution pour éradiquer le phénomène, et les autorités locales restent optimistes quant à la conduite de cette opération d’autant plus que la conjugaison des projets finis et ceux qui seront réceptionnés bientôt, en particulier dans le segment du rural, permettra de venir à bout du phénomène.

La problématique de l’habitat précaire est appréhendée dans toutes ses dimensions quant on sait qu’une partie considérable de leurs occupants est constituée de ruraux installés dans des zones éparses. Et c’est d’autant plus handicapant que les équipements et les infrastructures des différentes communes subissent une forte pression.  

Arezki Saouli  [EL WATAN - 29-09-11]
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Les Commentaires

Cette misère concentrée, que sont nos bidonvilles avec des conditions de logements sordides: Manque d'accés à l'eau potable, à l'électricité, aux toilettes, aux routes goudronnées...non seulement enlaidissent nos villes, mais également sont des foyers de criminalité. Un territoire de non droit puisque l'Etat n'existe pas.
Ce qui est inquiétant, c'est la croissance de ces taudis, qui en réalité n'ont jamais cesser d'exister. On les a tout simplement caché pendant une ou deux décénnies, mais les voilà qui resurgissent en plein jour et en grand nombre.
Ces habitats précaires, sont souvent bâtis sur des terrains où leur présence est illégale. Là aussi les autorités depuis 1962 ont laisser faire. Parceque remplacer ces taudis fait avec des matériaux de récupération, tôles, plastiques, cartons ...demandeent beaucoup plus de volonté, de sacrifices et de compétences, afin de reloger ces gens dans des habitations décentes dignes d'êtres humains. Alors, il est beaucoup plus simple de ne pas voir et tourner le dos à cette misère et ainsi laisser les choses trainer jusqu'au jour où elles nous éclatent au visage. Une misère qui tient souvent son origine de l'éxode rural.

Il y a une autre inquiétude beaucoup plus alarmante. C'est la vétusté d'une de nos fierté, c'est celle du coeur de notre ville: " LE COUR DE LA RÉVOLUTION " qui donne des signes de dégradations. Il n'a subi aucune réstauration depuis près de 50 ans, à part quelques coups de peinture ca et là. Les cages d'escaliers sont inexistantes, les bases de certains bâtiments ont bougé, les pierres de quelqu'unes des facades et des arrières cour se sont détachées etc...Le délabrement de cette édifice qui se dégrade d'année en année à besoin d'urgence de travaux de sauvegarde et de protection afin de le préserver pour longtemps.
Il y a aussi un grand nombre de patés de maisons en plein centre ville qui eux également donnent des signes de vieillesse par faute de rénovations. Si Annaba venait à perdre ces lieux, elle aura perdu un patrimoine urbain irremplacable. C'est-à dire un patrimoine architectural qui a fait d'elle justement ce qu'elle est.
He oui, c tjrs kom ca avc c VIP,... c totalemnt absurde avc c'te m'dame la Misere, elle fait kom ls generos d'El-Mouradia!
Ntre maire de la Coquette lui avait envoye ds convocations pr c presenter a l'APC, afin de s'expliker de maniere civilisee, kom vs le souhaitez. Elle, el-machrara, el-mouaskha, el-mmizra wa taa er-rachwa,... ls a ttes ignorees.
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