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Annaba. Cité «La SAS» Un grand trafic de logements

Publié le 21/03/2007

Le dossier du logement se pose avec acuité au niveau de la commune de Sidi-Amar et précisément au niveau de la localité de Merzoug Amar, appelée communément « El-Guantra ». C’est ce qui ressort d’un rapport établi par l’Association « El-Wafa », soucieuse du problème de l’habitat et du cadre de vie à l’intérieur de la cité « la SAS ».
Cette cité regroupait au départ 81 maisons,construites pendant l’ère coloniale et demeurées en l’état jusqu’aux années 1980-1990. A cette époque, l’exode rural avait entraîné une concentration vertigineuse de la population et le nombre de familles ayant installé des taudis aux alentours avait atteint les 300. Conjugués au chômage et à la malvie, la cité connaît d’innombrables fléaux exacerbés par l’absence quasi-totale de conditions de vie décentes. En 2001-2002, la commune de Sidi-Amar a bénéficié d’un vaste programme de logements évolutifs comptant 500 unités, financé en grande partie par la Banque Mondiale. Les habitants de la SAS étaient les plus grands bénéficiaires du fait qu’ils étaient prioritaires et plus de 150 logements leur avaient été réservés. Les autres, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas été retenus dans ce programme, ont été orientés vers la formule des logements ruraux et ont tous accédé à un habitat décent. «Aujourd’hui, la cité de la SAS», dira un jeune rencontré non loin sa maison, « est bizarrement très peuplée de gens venus accéder eux aussi aux logements construits par le budget du Trésor public. Tous ceux qui sont relogés ont cédé leurs maisons à d’autres, moyennant 8 à 10 millions de centimes ». En effet, au lieu de raser cette cité au moins deux fois depuis 2005/2006, car toutes les familles sédentaires ont accédé à un habitat décent, la cité de la SAS paradoxalement, se trouve aujourd’hui au coeur d’un trafic juteux de logements. Un membre de l’Association nous révèle le cas de plusieurs personnes,ayant bénéficié des facilités d’installation à la cité au niveau des affaires sociales de l’APC qui leur accorde l’accessibilité au programme de logements et notamment du type rural. La SAS compte aujourd’hui une importante concentration de population et comble de l’ironie, cela va crescendo. C’est dire qu’aucun programme de construction d’habitat ne pourra venir à bout de cette boulimie de logements entretenue et mise en route pour servir des intérêts occultes. C’est le cycle infernal de l’accès illicite aux logements à Sidi-amar
L'est républicain > 21/03/07 > Ahmed B.


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