Annaba. Premières chutes de neige

Les petits flocons qui avaient commencé, assez timidement, par recouvrir Annaba, Constantine et sa région d’un manteau neigeux, mardi en fin d’après-midi, se sont transformés durant la nuit, puis aux premières heures de la matinée d’hier. En ce début du printemps, en effet, une quinzaine de centimètres du neige couvre les vallées et les monts environnants, les toits des maisons, les véhicules en stationnement et même les chaussées et les trottoirs du centre-ville, rendant hasardeuses, voire périlleuses, les évolutions des piétons rejoignant leur travail ou vaquant à leurs occupations. Les conditions climatiques ne s’amélioreront que vers la fin du week-end, selon les services de météorologie nationale de l’aéroport Mohamed-Boudiaf de Constantine, qui annoncent que «des chutes de neige devraient affecter depuis hier et jusqu’à aujourd’hui les reliefs de l’est algérien situés entre 600 et 700 mètres d’altitude», tandis que les régions côtières connaitront un temps froid et instable accompagné d’averses parfois orageuses. Cette situation, qui concerne la majeure partie du nord-est algérien, de Bordj Bou Arréridj à Annaba, a rendu, signale-t-on , la circulation automobile difficile, notamment au niveau des cols, sans toutefois provoquer des fermetures de routes ou de problèmes d’approvisionnement des populations. A titre préventif, toutes les wilayas du nord-est du pays ont mobilisé, précise-t-on, des chasse-neige et des engins de travaux publics pour déblayer, le cas échéant, les axes routiers principaux ainsi que les liaisons secondaires. Par ailleurs, les premières chutes de neige de l’année 2007 sur les monts de l’Edough, sur les hauteurs de la ville de Annaba ont été enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi. Un manteau blanc visible de l’antique cité de Bouna a couvert l’ensemble des reliefs de l’Edough, situé à plus de 900 mètres d’altitude. Un froid vif, accompagné de quelques pluies glaciales, est enregistré dans la région habituée à un climat doux qui marque habituellement les côtes méditerranéennes. Pour leur part, les habitants de la région de Guelma se sont réveillés hier matin avec l’image d’une blancheur immaculée couvrant l’ensemble des monts de la Maouna, situés à quelques encablures de la ville.

Le jour d'algérie > 22/03/07 > Sofiane Abi