Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba. Logement rural à Sidi Amar
Zone Membre
Publicités

Annaba. Logement rural à Sidi Amar

Publié le 22/03/2007
Les postulants se plaignent du retard - Si l’Etat créa la formule du logement rural participatif, c’est bien dans le but de mettre fin, en quelque sorte, à la crise de l’habitat et au calvaire des citoyens défavorisés. Par contre, dans la wilaya de Annaba, rien ne semble aller dans ce sens car le programme de ce type de logements connaît un retard important à plusieurs titres, à l’instar des 840 logements ruraux de la commune de Sidi Amar.
Un projet de 240 unités inscrit pour les exercices 2004/2005 et 600 unités pour les exercices 2005/2006 qui fait déjà grincer des dents les postulants.Ces derniers, indiquent que l’apport personnel de 10 millions de centimes a été réglé et se plaignent du retard accusé dans l’achèvement des travaux. Ils ajoutent qu’au moment du démarrage des travaux, les services concernés ainsi que les responsables locaux leur avaient promis une réception et une attribution de leurs logements dans les délais prévus. Aucune de ces promesses n’a été tenue dénoncent-ils. « Les travaux ont démarrés puis se sont arrêtés pour ensuite redémarrer après des mois de stagnation mais au ralenti et nous n’avons pas pu en connaître les causes», indiquent-ils. Dans le même ordre d’idées, les plaignants ont rejeté aussi la responsabilité de ce retard sur les entrepreneurs qui selon eux, n’ont pas respecté les cahiers des charges, et ne le font pas à ce jour. A tout cela s’ajoute un autre problème, considéré comme un vrai calvaire, soutiennent-ils. Il s’agit de la façon dont leur seront délivrées leurs logements, information qui leur a été annoncée par les autorités locales, selon eux. Cela consiste en la réception des logements à moitié achevés, c’est-à-dire, sous forme de «carcasses » avec toit en tôle et sans séparations à l’intérieur. Pire encore, ils seront livrés sans portes ni fenêtres ni électricité et aussi, sans réseau d’assainissement
ni alimentation en eau potable ni éclairage public et aménagement de la chaussée, signalent les plaignants. Et d’ajouter que tous ces défauts de réalisation seront à la charge des postulants ; ce qui est impossible car la majorité d’entre eux sont démunis et chômeurs. Et à cet effet, les postulants demandent l’aide et l’intervention des responsables de la wilaya afin qu’ils puissent recevoir dignement leur logements prêts comme l’exige l’Etat de droit et le cahier des charges. Et surtout dans les plus brefs délais pour mettre un terme à leurs souffrances dans des habitations précaires. Exposant leurs doléances au P/APC de Sidi Amar, ce dernier a dégagé toute responsabilité concernant le retard, pour la simple raison que cela revient au maître d’ouvrage. Ajoutant que « je les comprends, et c’est vrai que leur protestation est légitime, mais les logements seront livrés à moitié achevés comme partout ailleurs dans les autres wilayates, selon la décision de l’Etat». Quant aux problèmes d’éclairage public, électricité à l’intérieur des unités, assainissement et alimentation en eau potable, il a indiqué que tout cela sera fait régulièrement et à la charge de l’APC.
L'est républicain > 22/03/07 > Faoum T.
« Actualité précédente
Annaba. Patients et praticiens dans le désarroi
Actualité suivante »
Annaba. Hôtels: Moins de la moitié ont été classés

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires