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Annaba. Fruits et légumes : Flambée des prix

Publié le 22/03/2012

Fruits et LégumesLes intempéries qui ont sévi durant le mois de février continuent d’être brandies comme arguments par les commerçants  pour justifier la montée effrénée des prix de l’ensemble des fruits et légumes et d’autres produits de large consommation dont certains ont vu leur coût passer du simple au double.

L’exemple le plus frappant reste celui de la pomme de terre qui de mémoire de consommateurs n’a jamais atteint la barre des 100 DA. Il faut dire que le fléau n’est pas circonscrit dans une wilaya ou une autre, mais semble plutôt une action bien ficelée par les tenants de la spéculation qui ont la mainmise sur le réseau des chambres froides et sur le circuit de distribution.

Les intempéries n’expliquent pas à elles seules les pratiques et autres règles imposées depuis longtemps, et ce au-delà des tricheries  sous  toutes les formes et les tromperies tous azimuts.

La réalité du marché est qu’avec l’embellie rien ne change au niveau des prix, du moins d’une manière substantielle, puisque en  dépit de son abondance la pomme de terre  est cédée à pas moins de 80 DA.  Le concombre affiche les 140 DA et la betterave a atteint les 60 DA alors que la tomate vacille entre  80  et 120 DA. La salade est proposée à 120 DA. Quant à la sardine et la viande blanche, elles prennent des hauteurs pour se situer respectivement à 350 DA et 240 DA le kg.

A. S. [EL WATAN - 22-03-2012]

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Les Commentaires

Les spéculateurs et autres barons de ce trafic de calcul et d'affairisme qui jouent souvent sur la faim du ventre, savent très bien que la population ne peut renoncer à ces produits essentiels à sa subsistance. C'est pour cette raison, qu'ils mettent le doigt là où la population est acculée au pied du mur et ne peut rien faire, car il s'agit de sa survie.
Si c'étaient des produits un peu moins nécéssaires à l'existence, on recommanderait à la population de tout boycotter et ne rien acheter à ces voleurs. Parceque c'est la seule arme qui fait réfléchir les spéculateurs et autres commercants peu scrupuleux, à baisser les prix. Manger et boire est un besoin naturel de tous les jours, à tout être humain sur terre, le priver de cette utilité nécéssaire à la vie, est un crime qui sera payé un jour de, long en large, que ce soit dans ce bas monde sous forme de faillite, de ruine de banqueroute, d'échec... Ou sous forme de punition divine dans l'au-delà.
Normalement c'est au gouvernement de réagir et au plus vite et c'est à lui seul qui revient de prendre une décision ferme de bloquer les prix des produits de premières necéssités car un peuple qui à faim est capable de tout, de déclencher une émeute, une grève générale contre la vie chère, voir même une révolution, car les produits comme la pomme de terre, la farine, l'huile, le sucre...doivent être vendus au prix coutant sans aucun bénéfice et doivent rester accessibles à toutes les familles surtout à ceux qui ont un faible revenu et gratuit ceux qui non aucun, prendre exemple de ce qui se fait en Europe avec "Les restos du coeurs".
***Le gouvernement doit augmenter les salaires par trois, il on a les moyens.
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