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Annaba. Source de désagréments en milieu urbain: Les commerçants informels indéracinables

Publié le 06/05/2012

Les vendeurs ambulants préfèrent les quartiers populaires et boudent les marchés réglementés, implantés, selon eux, dans des lieux isolés.

L’activité du commerce informel prend de l’ampleur à la faveur des craintes de recrudescence de l’agitation sociale pouvant provenir de la rue. En effet, de  nouveaux vendeurs illicites viennent grossir, chaque jour, les rangs des anciens qui squattent du matin au soir les rues et ruelles du centre-ville des agglomérations que sont Annaba, El Hadjar, El Bouni et Sidi Amar, proposant des marchandises de toute sorte. Installés des deux côtés de la voie publique, ces commerçants, pour la plupart des jeunes, se disant victimes du fléau du chômage, ont réussi à rendre par la force des choses et au mépris de la loi, leurs activités «tolérées».

Si le commerce informel est une  source de revenus pour les jeunes chômeurs, il n’en demeure pas moins qu’il représente un facteur de dégradation du cadre de vie dans les cités. La ville de Annaba en est un exemple édifiant avec ces marchands illicites qui, sans se soucier de la propreté des lieux qu’ils occupent, laissent derrière eux, le soir venu, des amas de cartons vides, de sachets et autres détritus étalés à même le sol, donnant de la Coquette l’impression d’une cité abandonnée et désertée depuis longtemps. Cette situation rend lugubre le paysage de l’antique Hippone, qui continue d’enregistrer un retard considérable dans la concrétisation de son programme d’amélioration urbaine devant cibler plus de 100 km de routes.

L’autre exemple qui illustre mieux les retombées négatives de l’activité du commerce informel concerne la commune de Sidi Amar, où plus d’une centaine de vendeurs de fruits et légumes ont investi depuis longtemps la place El Annabia avec leurs équipements de fortune servant d’abris ou d’étals pour leurs marchandises. Des montagnes d’ordures se forment quotidiennement dans cet endroit, devenu infréquentable à cause des odeurs nauséabondes qui se dégagent de toutes parts, portant un grave préjudice aux riverains et présentant des risques certains pour la santé publique. Cette situation est constatée au moment, où la commune de Sidi Amar dispose d’un nouveau marché de fruits et légumes lequel, déjà réceptionné, est boudé par les commerçants parce qu’implanté dans un endroit isolé.

Tewfiq G. [EL WATAN - 06-05-2012]
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Les Commentaires

La décision d'éradiquer pour toujours ces affreux commerces informels qui défigurent Annaba, doit être maintenue coûte que coûte. Si ces commercants ambulents refusent pour l'instant de s'installer dans les nouveaux locaux construits à cet effet, sous prétexte qu'il sont trop éloignés des quartiers populaires et du centre ville, doivent savoir qu'il n'y a pas d'autres solutions. Au contraire, je dirais, la clientèle finira par se rendre jusqu'à chez eux parcequ'elle trouvera plus de calme à faire tranquillement ses achats, moins de contraintes à se déplacer au milieu d'une foule entassée, toujours compacte qui bloque tout dans un espace restreint où les gens se bousculent comme dans une fourmilière. Ce qui favorise également souvent les pickpokets, les vols à la tire etc... Ce n'est qu'une question d'habitude. Une fois que la clientèle découvrira l'aisance de faire ses commissions dans la sérénité dans un lieu moins comprimé, avec moins de promiscuité que ceux du centre ville, elle changera ses coutumes d'achats.
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