Une étudiante, âgée de 23 ans, impliquée dans une tentative avortée de cambriolage d'une bijouterie à Annaba, a été condamnée, hier, par la présidente de la section pénale, à 8 mois de prison ferme. Quant au représentant du ministère public, il a requis à son encontre 2 ans de prison.
Cette affaire remonte à une quinzaine de jours, lorsque la jeune fille incriminée s'est présentée chez un bijoutier sous prétexte d'acquérir une ceinture en or. Le bijoutier lui proposa sans la moindre suspicion l'objet demandé d'une valeur de 65 millions de centimes.
La jeune fille tente d’asperger le visage du bijoutier à l’aide d’une bombe lacrymogène. Mais ce dernier a pu la maîtriser et a bloqué la sortie. Un commerçant, voisin du bijoutier, témoin de l'agression, a alerté les services de sécurité qui ont arrêté la délinquante et l’ont conduite vers la 10e Sûreté urbaine pour interrogatoire. La mise en cause a nié toute complicité, alors qu'un témoin oculaire a signalé la présence d'un suspect durant l'opération et qui s'est éclipsé suite à l'échec de cette tentative de cambriolage.
Les Commentaires
En ce qui concerne les bijoutiers, les joailliers et certains autres commerces qui suscite la convoitise des malfaiteurs, moi personnellement je préconise qu'on autorise ces commercants là , à posséder une arme à feu pour se défendre et défendre leur bien. Aujourd'hui c'est une femme avec une bombe lacrymogène, demain ce sera un revolver. Doit-on attendre d'abord jusqu'à ce qu'un de ces commercants se fait tirer dessus pour enfin réagir ? Alors autant leur donner les moyens de se défendre dans le cadre de la légitime de défense, avant qu'il ne soit descendu en premier comme un lapin.
D'autant plus que ce n'est pas la première fois que ces commercants sont la cible de toutes sortes de criminels. Par ce moyen dissuasif, les voyous réfléchirons par deux fois avant de se risquer dans des avantures où ils laisserons leur peau.