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Annaba. Chetaïbi : Le chômage dans le beau rivage

Publié le 11/11/2012

Chetaibi - AnnabaQui a vu cette splendide côte durant la saison estivale, peut difficilement imaginer qu’en dehors de cette période trépidante de vie, il n’y ait aucun horizon, aucune perspective pour les jeunes.

La région de Chétaïbi semble acculée à l’expectative en l’absence d’investissements touristiques dignes de ce nom en mesure de mettre la machine du développement en marche. La promotion du tourisme est à même de soustraire la commune et ses environs à sa léthargie. La cité renferme des atouts et des potentialités encore inexploitées. Présentement, les maigres ressources  proviennent du port de pêche, dont la construction remonte à la période coloniale. Mais la perspective de relancer sérieusement l’activité de la pêche a imposé des aménagements importants. L’ensemble du port a été aménagé en 1990 et la grande jetée est en cours de renforcement. Chétaïbi fonde ses espoirs sur l’acquisition d’un autre port de pêche. En attendant que cette éventualité se concrétise, Chétaïbi a réuni les bases de la relance.

La commune compte 25 000 habitants, occupant une superficie de 134 km², le village a cassé l’isolement et est relié à Annaba via Berrahal. De même qu’il dispose d’un réseau routier  fort au total de  80 km. Le chômage y sévit plus que dans d’autres régions. Les débouchés sont entièrement absents. «Les jeunes dans leur quasi-majorité émargent dans le social et les différents dispositifs. Les plus chanceux parmi les artisans et autres détenteurs de métiers ont bénéficié de locaux réalisés dans le cadre du programme du Président de 100 locaux pour chaque commune», expliquent les quelques jeunes rencontrés sur place. Les trois maisons de jeunes et le centre culturel occupent un pan entier de la jeunesse. «A Chétaïbi, les besoins en logements s’expriment, certes, mais, la situation n’a rien à voir avec la crise que vivent les grandes villes. La population est d’autant plus gagnée par la paupérisation que les lots à bâtir n’ont pas trouvé preneurs», à en croire les responsables de cette commune. Les logements individuels n’ont pas suscité l’engouement des habitants de Chétaïbi, où le relief très accidenté et l’érosion des sols rendent très onéreuse toute construction.

A Chétaïbi, l’eau ne répond pas aux besoins notamment en été, où la population augmente substantiellement avec l’arrivée en force des estivants. Cela en attendant que le réseau très défectueux soit totalement rénové pour pouvoir acheminer l’eau à partir de Guerbès dans la wilaya de Skikda. Le parc roulant fort de 12 bus et une vingtaine de taxis est estimé satisfaisant d’autant plus que les déplacements vers et à partir de Annaba sont moins fréquents durant la journée. A Chétaïbi, l’on pense que l’avenir de toute la région est dans le développement de ses potentialités et qui ne sont pas moindres. La réhabilitation et la modernisation de l’activité de la pêche, la promotion du tourisme et la création d’une zone d’activité pour les créneaux non générateurs de pollution sont autant de priorités hiérarchisées par les responsables locaux.

A. S. [EL WATAN - 11-11-2012]
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Les Commentaires

La question est de savoir comment donner un essor touristique à cette région, pour résorber le chômage, tout en ménageant les impératifs de l'environnement ? Car Chétaïbi reste jusqu'à nos jours une terre encore quasiment vièrge, bénéficiant d'un cadre environnemental presque unique qu'il faudrait faire tout pour le conserver. Personnellement, je souhaite qu'il faudrait laisser la région en l'état, vu les massacres et les détériorations constatées ailleurs, dès qu'on a ouvert la voie à la construction d'hôtels, de routes et autres infrastructures qui font drainer des milliers de touristes salissant tout, dégradant tout sur leurs passages et ainsi appauvrir notre pays des rares lieux où il fait encore bon vivre.
Il faudrait essayer de trouver d'autres solutions pour résoudre le problème du chômage dans cette région. La pêche en est une, par exemple.
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