La commune de Sidi Amar, née à la faveur de la création du complexe sidérurgique d’El Hadjar, est un exemple de laisser-aller et de laisser-faire. Son ex-maire, d’obédience FLN, a été limogé en octobre dernier à cause d’une gestion catastrophique.
Avec ses 85 000 habitants, Sidi Amar est en butte aujourd’hui à d’innombrables problèmes. Si le logement et l’emploi sont des préoccupations majeures et sources de contestation sociale parfois violente, le cadre de vie a atteint un niveau de dégradation très avancé due au retard mis dans le ramassage des ordures ménagères, à l’errance d’animaux dans les cités, aux malfaçons dans les opérations réalisées au chapitre de l’amélioration urbaine... Le mauvais état des réseaux d’éclairage public est un autre mal récurrent auquel est confrontée la commune de Sidi Amar, qui connaît aussi la prolifération des habitations précaires. Un recensement effectué début 2012 fait état d’un besoin de 4000 logements promotionnels aidés et de 5000 logements ruraux. S’agissant des habitations précaires, la seule localité de Chaïba compte 50 baraques. En somme, les 12 communes de la wilaya de Annaba souffrent du même syndrome : manque d’éclairage public, routes défectueuses, mauvaise gestion des ordures ménagères, vieu bâti menaçant ruine, parkings sauvages, logement et chômage.
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