Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba. Cité Seybouse : Des familles sans abri
Zone Membre
Publicités

Annaba. Cité Seybouse : Des familles sans abri

Publié le 10/12/2012

Bidon ville cité Seybouse - AnnabaAprès la démolition de leurs habitations à la cité Seybouse, les occupants de l’ancien bidonville sont restés sur place, avec leurs effets, et exposés aux intempéries.

Les habitations précaires représentent une plaie qu’il est difficile de traiter en l’absence de remèdes adéquats. Leur nombre a considérablement augmenté durant la décennie du terrorisme, laquelle a été à l’origine de l’exode rural des familles en quête de sécurité autour des grandes agglomérations. La wilaya de Annaba qui comptait quelque 20 000 habitations précaires, en a aujourd’hui un peu plus malgré les efforts déployés dans le but d’éradiquer ces «logis de la honte», l’image même du sous-développement et de l’absence d’une politique efficace de lutte contre ce fléau.

La démolition de ces baraques n’est pas l’unique solution qui se présente aux pouvoirs publics, lesquels ont également la possibilité de recourir à la loi pour justifier cet acte. La politique de deux poids deux mesures en ce qui concerne la démolition de l’habitat précaire d’un site à un autre, peut constituer une source de tension. Le cas qui s’est produit dans la cité Seybouse au chef-lieu de wilaya, est révélateur. Une cinquantaine de familles se retrouvent aujourd’hui sans toit après la démolition de leurs habitations à cause du fait qu’elles ont été érigées illicitement il n’y pas longtemps. Vivant dans des conditions difficiles, ces familles viennent d’interpeller les pouvoirs publics quant à une solution permettant d’alléger leurs souffrances et celles de leurs enfants.

«Nous n’avons bénéficié ni d’un logement social, ni d’un lot de terrain», ont-elles écrit dans une correspondance adressée au wali et à d’autres instances. Des habitations précaires ont été érigées dans divers sites de la wilaya sans que celles-ci connaissent le sort qui nous a été réservé, ont-ils ajouté. Pire encore, ces pères de famille précisent :«Nos enfants n’ont pas pu suivre leur scolarité et nous-mêmes avons abandonné nos postes de travail. Nous sommes actuellement des vagabonds au sens propre du terme. A défaut d’un toit décent, nous sommes restés sur place avec nos effets et meubles sous la pluie et exposés aux intempéries».

Tewfiq G. [EL WATAN - 10-12-2012]
« Actualité précédente
Annaba. Skikda : Un pêcheur blessé sauvé par hélitreuillage
Actualité suivante »
Annaba. Vieux bâti et grandes appréhensions

Les Commentaires

Ils sont triste à la fête
Où qu'ils aillent
Ils sont seul dans leur têtes

Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal

Je veux chanter pour ceux
Qu'on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d'eux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal
(M.Berger)
Ceux là passe toute la nuit
A regarder les étoiles
En pensant qu'au bout du monde
Il y a quelqu'un qui pense à eux

Et quand je pense à eux
ça fait mal ça fait mal
Quand je pense à eux
ça fait mal
France Gall doit être fière et contente de voir que les paroles de son défunt compagnon, servent, même 20 ans plus tard,à exprimer avec justesse la détresse des gens.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires