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Annaba. Vieux bâti et grandes appréhensions

Publié le 10/12/2012

Les appréhensions des habitants des vieux quartiers quant aux risques qu’ils encourent, réapparaissent avec l’arrivée de l’hiver.

Cette saison est pour eux synonyme d’effondrement des constructions et de pans entiers de maisons que les vicissitudes du temps ont affectées. Annaba, même si le phénomène n’est pas son apanage, est grandement exposée aux risques d’effondrement.

La vieille ville de la Place d’Armes, ou la Casbah, pour ne citer que ce quartier, a vécu beaucoup de drames du genre. Sur ce site, un grand pan du patrimoine est classé à risque, voire en zone rouge et menaçant ruine. La prise en charge du phénomène est d’autant plus complexe pour le cas de Annaba que les habitations sont, dans leur quasi-totalité, de statut privé et que leurs propriétaires ne réhabilitent pas, certainement faute de moyens, les travaux à engager étant très onéreux en raison de la dégradation très avancée des immeubles.

Vivant en permanence avec la hantise des intempéries, les résidants de ce quartier, comme d’ailleurs ceux d’El M’Haffeur et la Colonne Randon entre autres, avancent qu’en dépit du fait que leur situation soit connue des services concernés, -ils reçoivent leur visite et leur font des promesses après chaque sinistre-, ils continuent de se confiner dans une attente qui dure, celle de décrocher un toit décent. Toutefois, beaucoup ne désespèrent pas et dirigent le regard sur les nouvelles assemblées qui boosteront peut-être la distribution du logement social.

A. S. [EL WATAN - 10-12-2012]
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Les Commentaires

En évoquant des sujets pareils, la situation de la place d'armes est celle qui vient en premier à l'esprit. Mais il ne faut pas oublier que d'autres lieux, d'autres pâtés de maisons et même des rues entières, faisant patie du centre ville et qui font son caractère sont à sauver, à tout prix, de la ruine.
La richesse de cette diversité architecturale appartenant à de différentes époques, et qui est l'âme de notre ville, doit être considérée, par tous, comme un patrimoine sacré qu'il faudrait absolument tirer du péril.
Je pense par exemple, à notre cour, à la rue Bugeaud, à la rue Gambetta, aux maisons face à la gare etc...
Un autre exemple qui attira mon attention et qui illustre bien de quoi nous parlons, c'est la facade d'une maison qui abrite en ce moment, je crois des bureaux d'avocats, de médecins et de notaires. Elle se trouve à la droite juste derrière le théâtre formant l'angle face à la petite placette. Si vous vous promenez dans le coin essayer de lever la tête et de bien observer, malgré les assauts du temps, la beauté de cette facade avec sa porte d'entrée, ses fenêtres, ses balcons et toute la richesse des décors. C'est une véritable broderie de pièrres que si nous ne la conservons pas elle sera perdu à jamais.
Bonjour à tous,

Nous l'avons mainte fois signalé, que faire d'autre, je me demande à quoi servent nos commentaires! Qui on tiendra compte, c'est comme un coup d'épée dans l'eau, les dirigeants de notre ville de notre ville donnent l'impression qu'ils se foutent totalement de sauvegarder un patrimoine.

Une référence et un patrimoine historique à valoriser, la vieille ville d'Annaba est restée dans l'abandon depuis un demi siècle.
La vieille ville qui s'étale sur 15 hectares, 655 vieilles bâtisses dont certains concervent encore leurs aspects architectural arabo-islamique, ce patrimoine historique, véritable référence culturelle abrite plusieurs monuments classés, jouissant d'une grande valeur historique, il s'agit de la mosquée de Sidi Abou Merouane El Charif construite en 1033 par l'émir Abou Leith El Bouni ainsi que jamaa El Bey, réalisé par Salah El Bey en 1792, la citadelle Hafside et les remparts de la ville de Bouna l'antique, Hammam El Caïd, Sidi khelif, Sidi Belaid, la citadelle de Bouna El Haditha plus connue chez les Annabis par la place d'armes, El Kouba de Sebaa rekouds...et de beaucoup d'autre édifice représent une référence historique d'une valeur inestimable.
A savoir que chaque maison avait sa propre histoire de même pour les habitants qui ont vécu dedans. Malheuresement petit à petit celà risque de disparaitre.
Moi je dis "Bravo" pour le peuple tunisiens qui on su sauvegardé leur casbah de Hammamet datant du 12ème siècle qui a été largement restauré idem pour le peuple marocains qui on fait de même avec la vieille ville d'Essaouira...Chez nous, pauvre de nous...Le pourquoi je ne le saurai l'expliqué! je ne sais pas, c'est comme ça...Allah ghaleb!.
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