Oued Aneb, une des douze communes de la wilaya d’Annaba, est l’exemple parfait des conséquences du déséquilibre régional. Frontalière avec les communes de Chétaïbi et de Tréat à l’ouest, Séraïdi au nord et Berrahal à l’est, Oued Aneb qui s’étale sur 190 km2, fait partie des collectivités locales laissées-pour-compte. Tenue longtemps en marge du développement, Oued Aneb aspire aujourd’hui à un lendemain meilleur surtout depuis l’annonce de la création sur son sol d’une zone d’extension urbaine qui va accueillir quelque 26 000 logements, tous segments confondus, et des projets d’équipements publics.
Un événement qui a été accueilli avec joie car il donne naissance à une nouvelle vie pour la population de la commune livrée au chômage et à la malvie. En attendant que ce projet se réalise, Oued Aneb vient de bénéficier d’une enveloppe financière de plus de 80 millions de dinars destinés au financement des programmes communaux de développement (PCD) qui concernent la réhabilitation des routes intra et extra muros, la réalisation de réseaux d’assainissement et d’alimentation en eau potable, ainsi que d’autres opérations d’utilité publique et de jeunesse. Une feuille de route que devra suivre la nouvelle équipe de l’APC.
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