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Annaba. Cinémas : Une nécessaire reconversion

Publié le 05/02/2013
En tout et pour tout on compte quatre salles de cinéma à Annaba : « l’Edough », « El Karama », « L’Olympia » et « l’Ifriqiya ». Dans les années 80 on en comptait sept, la huitième étant la cinémathèque ou Majestic. En réalité le mot cinéma est trop flatteur car on y diffuse quotidiennement soit des films –vidéo émis sur écrans un peu plus grand que les plasmas géants, de piètre facture ou carrément des retransmissions de matchs de foot. Si au moins ces salles, gérées par des particuliers, faisaient recettes. Ce n’est même pas le cas. C’est à peine si les propriétaires arrivent à payer les charges. Cela n’est donc pas étonnant que les salles en question sont dans un état triste à décrire. Lorsque, comme c’est le cas d’une de ces salles que la décence nous empêche de citer, mais que tout le monde peut identifier, on y trouve à l’intérieur du hall d’entrée des marchands de cacahuètes et des « nasbates » et que l’accès de ce qui fut jadis le Balcon est obstrué par des cageots de limonades atteignant presque le plafond, que faut-il en penser ? Certes le secteur de la commercialisation des films est en crise partout en Algérie, les gens préfèrent louer un DVD ou acheter une carte « El Djazira » pour voir un match chez soi ou au café que de regarder un film piraté et de qualité médiocre dans une salle où l’hygiène laisse souvent à désirer. Pourtant les gérants de ces cinémas peuvent se reconvertir en mettant fin à leur calvaire d’être d’éternels gagne-petit. Ils peuvent transformer, sans trop de frais, leurs salles en les louant par exemple à l’université pour l’organisation de conférences. Leur situation centrale les rend attrayantes, tout en permettant à la ville de renouer avec la culture et le savoir qui ont depuis longtemps déserté cette cité universitaire. Ils peuvent aussi transformer ces salles qui leur sont chères en centres de rayonnement artistique et culturel. Pourquoi est-ce uniquement le monopole du CCF ? L’innovation c’est aussi cela sauf si le choix de la médiocrité continue d’être attractif.

L'EST - 05/02/2013 - 
Djamel Saadi.
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Les Commentaires

"Mais ou va t-on"
-les salles de cinémas........la cata!
-Les cimetières...............La cata!
-Le cours le misérabilisme....La cata!
-Notre club de foot........... Son président au gnouf............La cata!
-Les marchés informel.........La cata!
-Le marché couvert............La cata!
-Les trottoirs................La cata!
-Les rues nids de poules......La cata!
-Ma chère ville tu mérite beaucoup mieux que ça, mais que nous reste t-il de bien? ce n'est rien la nouvelle équipe de l'APC son nouveau maire et notre cher préfet vont mettre de l'ordre! ils nous ont promis enfin de retrousser leurs manches espérant que je ne rêve pas et que c'est vrais!.
"Que sont-ils devenues, j'ai connu au moins 12 salles de cinémas"
- Le Colisée.
- Le Rex.
- Les Variétés.
- L'Olympia.
- L'Empire.
- Le Régent.
- Le Vox.
- Le Pax.
- Le Majestic.
- Le Marignan.
- Un autre cinéma son nom m'échappe (vers la cité de l'Elisa).
Mofannabi, je me rappelle lorsqu'on se rendait les samedis et les dimanches à la salle des variétés pour voir les derniers films à la mode. Tout le monde était costumé, bien rasé et bien coiffé. Les gens étaient civilisés, courtois et cultivés. Il n'y avait pas de place pour les va-nu-pieds. Quand je suis passé recemment devant cette salle qui avait connu ses heures de gloire et qui n'avait rien à envier aux grandes salle europénnes de l'époque,j'ai eu un terrible pincement au coeur en voyant dans quel état elle se trouvait. Maintenant sa jolie porte d'antant et son trottoir sont abandonnés aux marchands de l'informels étalant, parmi les détritus, leur camelot par terre. Qui aurait pu imaginer cela?
"Un peu de rire, nous avons grand besoin"
J'ai bien rit...ricrac nous étions jeunes et beau, mon dernier film que j'ai vu au cinéma "Les Variétés" c"étais avec l'acteur (Lahdi El kosmtini)Eddy Constantine...et à "L'Alhambra"tu te rappelles... de Mangala fille des indes avec Tulip Kimar...on était pas riche...mais nous étions bien éduqué...
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