La pénurie d’eau potable que connaissent les habitants du centre-ville depuis maintenant plusieurs semaines fait planer des doutes sur les potentialités de la SEATA de venir à bout des problèmes de distribution, comme l’avait pourtant affirmé il y a quelques mois le PDG de la société lors d’une conférence de presse tenue en présence des responsables de la société. Si, en été, la sècheresse des robinets est expliquée par le bas niveau des barrages, que faut-il penser en hiver, quand ces derniers sont pleins, et que malgré cela, l’eau se fait rare et la distribution toujours très limitée ? Le problème de décantation de l’eau dans les bassins, avancé par les responsables, ne tient plus la route et le consommateur ne sait plus que penser, tout en subissant un véritable diktat de la part de la SEATA qui n’accuse aucun retard dans la distribution de ses factures au montant souvent contesté par les consommateurs qui s’estiment spoliés. Non seulement l’eau est rare, mais les horaires de distribution, comme par exemple dans le quartier de la Colonne et celui des Crêtes, sont très imprévisibles. Il y a trois jours, aucune goutte pendant toute la journée, puis avant-hier, les gens ont eu droit à un mince filet d’eau pendant une heure environ, enfin hier, l’eau a coulé dans les robinets jusqu’à midi, à l’école des Crêtes. De quoi sera fait demain ? C’est la question que se posent les consommateurs, habitués aux irrégularités dans la distribution de la part d’une société qui a encore beaucoup à faire pour assurer à ses clients un service fiable et sans mauvaises surprises. Quand on sait par exemple que certains quartiers ne souffrent nullement de pénurie d’eau, faut-il penser qu’il existe des préférences et que les quartiers populaires sont les moins nantis ?
L'EST -10/02/2013 - Farida H.
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