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Annaba : Hôtellerie - La formation, une nécessité incontournable

Publié le 10/02/2013
La formation en hôtellerie, en matière de service notamment, est une nécessité, à voir le comportement de certains serveurs du « prestigieux » Seybouse International, s’il vous plait, vis-à-vis de la clientèle. Servant un parterre de journalistes et correspondants de la presse locale, à l’issue de la visite du Premier ministre, jeudi, le langage et le comportement cavalier de l’un des serveurs était plus qu’explicite du marasme qui touche les établissements hôteliers publics. Imaginez qu’à une interrogation logique, à savoir pourquoi le serveur n’enlevait pas les couverts avec le dernier plat servi, celui rétorque, « la ya sehaybi, ils vont servir pour le dessert ». D’abord ce mot de « sehaybi », adressé à quelqu’un de l’âge de son père et cette familiarité vis-à-vis d’un client. Ensuite, il avait fallu essuyer les couverts qui avaient servi à manger une dolma puis une chakhchoukha, arriva le dessert, une tranche de gâteau au citron ou au chocolat. Voulant changer l’une par l’autre et s’adressant pour cela au même serveur, il rétorqua : « Il faudrait n’berezlek (entendre changer en argot) avec la sœur là (entendre une autre cliente) ya sehaybi ». Que peut-on tirer comme conclusion de tout cela ? D’abord le peu de respect pour une clientèle harassée et ne demandant qu’un service correct, sans exigence particulière et surtout une méconnaissance totale du contact humain. On ne doute pas un seul instant que les employés d’un tel hôtel, de surcroît public, ne sortent pas d’un institut de formation mais une formation qui reste incomplète puisqu’ils ne savent pas garder la réserve de tout bon employé dans leur cas. Et ce genre de comportement met les établissements hôteliers d’Annaba au dernier rang en la matière car ce cas n’est pas unique, il est général, aussi bien dans le secteur public que privé. Cela ressemble à un complexe d’infériorité qui s’extériorise comme si l’employé avait honte de son statut de serveur quand, dans d’autres pays, on s’en enorgueillit. Tous les métiers sont nobles et l’adage dit qu’il n’y a pas de sot métier, alors pourquoi vouloir montrer autre chose, de la vulgarité, comme dans ce cas, alors qu’une maîtrise parfaite de sa fonction ainsi que la correction sont l’apanage du professionnel ? Pour l’heure, il n’y a qu’une chose à dire sachant que les établissements du groupe hôtelier EGT EST, vont faire l’objet d’une réhabilitation, il faudrait aussi penser au personnel et à sa formation comportementale, c’est la moindre des choses dans une région, un pays à la recherche d’un développement touristique qui reste une vue de l’esprit avec une telle mentalité.

L'EST - 10/02/2013 - Ammar Nadir
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Les Commentaires

En effet, nous avons un retard considérable dans ce domaine. Si vous êtes habitué au service de qualité des grands hôtels vous serez terriblement décu dans notre pays. D'abord comment a-t-on recruté ce personnel qui n'a même pas le baccalauréat ? Et puis sur quels critères a t-on engagé ces gens ? Rien que dans le domaine des langues, notre personnel, quelle que soit sa tâche ou son rôle, doit en maîtriser au moins trois: L'Arabe littéraire, le Francais, et L'Anglais. En d'autres termes, même la femme de ménage doit parler l'Anglais. C'est pour dire que le service dans un hôtel digne de son nom, n'est pas pour n'importe qui. Outre la qualification requise à ce métier d'hotêlerie, s'ajoute l'exigence de qualités personnelles pour accéder à cet emploi. Par exemple la politesse, les bonnes manières, une élégance dans le rapport avec les clients etc...
Moi personnellement, je me réjouis du projet de la construction de l'hotêl Sheraton. Parceque les résponsables de cet établissement vont certainement venir avec leur propre personnel hautement qualifié. Il sera la référence et donnera l'exemple de ce que c'est la qualité d'accueil, du service et de toutes les autres préstations qui font justement la réputation de ces édifices destinés à recevoir les gens.
Bonjour a tous ! Wallah moi je me régale en allant manger du "Choua" soit a la CAROUBE soit a Tahmimine ou à El-Berda ou ailleurs, au lieu de d'attendre 30mns pour une omelette "frippée" dans ce genre d'endroit . Qui plus est au moins dans les endroits que je cite , les serveurs prennent le temps , pas pour vous servir , mais pour discuter avec vous d'une façon trés agréable et meme familiale (A ne pas confondre avec "familére"). Alors , Bonois , touristes , passagers et Familles , désertez ces lieux malsains et froids pour savourer , ne serait-ce que la bonne odeur d'une grillade qui vous chatouille et vous titille les papilles, comme au bon vieux temps de RAHBET EZZRAA ou les trotoirs sentaient bon la chahma des brochettes et autres éffluves du vrai thé a la menthe vraiment fraiche..........Ecoutez FERRAT dans sa Chanson "LA MONTAGNE" et vous vous comprendrez que "Manger du poulet aux hormones" dans des endroits comme çà , nuit non seulement a la santé mais aussi aux neurones...Je ne saurais terminer sans féliciter nos journalistes qui nous tiennent des Articles si "délicieux" ...Sans jeu de mot bien sur .
La formation c'est une nécessité...Mais que l'on commence a former d'abord, des vrais directeurs d'hôpitaux!.
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