Annaba. La députée Mme Chebli s’en prend à Farouk Ksentini

Lasse de voir son nom étalé sur les pages des journaux ,de Facebook et face à une campagne de dénigrement d’une méchanceté très blessante, la Députée a organisé une conférence de presse afin de mettre fin à ces attaques sournoises qui ne reposent sur aucune preuve, derrière lesquelles se cachent des manœuvres occultes visant à lui nuire. La personne qui l’avait accusée de l’ avoir giflée en plein Tribunal est « une menteuse » affirme Mme Chébli Nabila. Cette avocate avait été prise en charge durant son stage, puis à ses premières plaidoiries par elle. Au cours de la campagne électorale elle l’avait chargée de tenir son cabinet en lui confiant toutes les affaires pendantes, ceci afin de l’aider à s’installer.

Pour la domiciliation, c’est son cabinet qu’elle lui avait cédé après une intervention auprès du Bâtonnier du Barreau d’Annaba afin qu’elle puisse bénéficier de l’agrément indispensable pour l’exercice de ses fonctions. Lassée de voir les clients délaissés pour ne pas dire abandonnés ou se faire éconduire ainsi que par la mauvaise gestion de son bien, Mme la députée avait tout simplement mis en garde la jeune avocate avant de procéder à la fermeture du cabinet au mois de Janvier passé. Ne trouvant « comment se venger » elle aurait créé cette histoire pour lui porter atteinte. Des collègues peuvent témoigner de la véracité des faits car il n’y a point eu de gifle mais une simple altercation quant au délaissement de clients. Ces derniers étaient venus à plusieurs assister à la conférence de presse et ont tous déclaré avoir été l’objet d’un mauvais accueil et même de propos déplacés. Une autre qui réside en Angleterre a été obligée de se déplacer de ce pays à Annaba, pour une simple histoire de divorce. La cause est simple, la défense, représentée par l’avocate qui avait une procuration pour la représenter, était absente le jour crucial du jugement le 5 Février dernier. Concernant l’immunité, Mme Chebli clame tout haut : «mon immunité c’est d’abord celle que j’ai acquise de mes parents, de la bonne éducation dont j’ai joui, et de mes années d’exercice du métier d’avocate ». Une journaliste d’un quotidien national arabophone s‘est permis de l’attaquer à partir d’Alger en écrivant un véritable brûlot, accusant la députée d’avoir été grossière avec un gendarme lors d’un contrôle de routine, Mme Chebli s’étonne que cette affaire n’ait pas eu de suites, « connaissant la rigidité de notre Gendarmerie Nationale ». Elle affirme n’avoir jamais conduit une voiture depuis qu’elle se trouve à Alger dans le cadre de ses attributions parlementaires et ce ne sont là que des propos malveillants. Quant à la position de M. Farouk Ksentini, elle se demande « sur quelles bases reposent ses déclarations, il aurait dû avoir la décence de consulter les deux parties avant de formuler son jugement apportant un préjudice certain à Mme Chebli qui a promis de prendre les dispositions judiciaires afin d’amener toute la lumière sur cette sombre affaire.

SEYBOUSE Times - 12 /02 /2013