Le 15, rue Rabin Khan, une bâtisse de la Vieille ville menaçant ruine, propriété de l’OPGI qui l’a délaissée, risque encore plus aujourd’hui, de s’effondrer après la construction d’un mur par le locataire d’un café, situé en-dessous, sous prétexte de conforter un mur de cet établissement, menaçant ruine, au même titre que la bâtisse dont il fait partie et fermé pour cette raison. Le dernier constat d’un effondrement partiel touchant cette bâtisse, au mois de décembre 2012, recommandait aux 7 familles qui vivent dans cette ruine en sursis, d’éviter la moindre intervention sur le bâti, au risque de le déstabiliser complètement. Une recommandation outrepassée allègrement par le locataire du café, sans tenir compte des vies qu’il met ainsi en danger, d’autant que ces familles n’ont pas eu la même chance que lui, pourtant commerçant, d’obtenir un logement social, malgré l’ancienneté de leur demande et surtout la situation de leur habitat. Un habitat, appartenant à l’OPGI qui l’a délaissé, délaissant du même coup ses locataires, sans même leur prévoir la sécurité que tout propriétaire se doit d’assurer à ses locataires. Aux réclamations des habitants, le locataire du café a fait la sourde oreille, se permettant de leur dire que leur situation n’était pas son affaire que son affaire c’était sa propre personne et que pour sa part, il avait obtenu un logement, le reste lui importait peu ! Et si cette bâtisse s’effondrait, que va-t-il arriver aux familles y résidant ? Il faut d’abord souhaiter qu’il ne leur arrive rien de grave, comme pour celles du dernier effondrement en date, et ensuite leur trouver aussi un hébergement, sinon c’est à la rue qu’elles vont se retrouver. Et comme pour le dernier effondrement où 4 familles sont devenues d’un coup douze, celles-ci, de 7 peuvent devenir 21 si l’on applique le même coefficient. Vous voyez jusqu’où la construction d’un mur peut mener quand on ne s’intéresse qu’à soi ?
L'EST-19/02/2013-Ammar Nadir
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