La dynamique entreprise par le nouveau conseil communal, et en particulier le maire et l’Exécutif, ne semble toujours pas du goût des différents services techniques de la Commune, faisant preuve d’une réticence aigue face à la volonté de changement des élus. Dans tous ses aspects, la gestion des affaires de la Commune dépend, certes, des orientations des élus mais ne peut être efficiente que par l’action des Services techniques. Mais les choses étant ce qu’elles sont, l’apathie soigneusement entretenus, absence de prévisions, gestion de stocks inexistante et surtout instructions du maire et des membres de l’exécutif appliquées avec une lenteur telle qu’une tortue paraîtrait rapide à côté, font que les citoyens, qui avaient commencé à espérer en un véritable changement, commencent à douter d’un résultat positif.
En effet, qui va finalement enlever les amas de déchets verts qui en sont maintenant à plus d’un mois d’entassement malgré toutes les instructions et mêmes des écrits ? De plus, ces tas de branchages attirent d’autres déchets et des gravats. Est-ce normal ? Faut-il que les élus enlèvent eux-mêmes ces déchets ? Et l’entretien en matière d’éclairage, l’enlèvement des ordures et l’état de la voirie ? Est-ce aux élus d’entreprendre tous ces travaux qui font partie du quotidien des Services techniques de la Commune ? Les réunions qui ont lieu presque chaque jour avec le maire, les élus et les responsables techniques, des réunions qui n’ont jamais eu lieu auparavant, servent justement à cerner ces problèmes, mais il y a toujours un arrêt, s’agissant de l’application des mesures décidées.
Pourquoi ? Pourquoi les responsables ne prennent aucune initiative, ne transmettent pas de rapports et attendent une assemblée générale pour alors, justifier les manquements et parler de moyens insuffisants ? Vous voyez à quoi doivent faire face des élus qui veulent redynamiser une gestion défaillante ? Et après cela, faut- il comptabiliser au compte de ces élus, cette absence de gestion, ordinaire somme toute mais au -dessus des forces, semble-t-il, des Services techniques de la Commune? Mais cette défaillance qui ne peut être assimilée qu’à une réticence devant une nouvelle dynamique, va finir par prendre un autre nom, du sabotage puisqu’il faut appeler un chat par son nom. Et au profit de qui ? De la commune, des citoyens ? Non, au seul profit de ceux qui ont fait de la commune un fonds de commerce et que dérange maintenant un Conseil communal qui estime être capable de comprendre des rouages, notamment administratifs, de par la compétence des élus qui le composent maintenant, contrairement au dix dernières années.Et cette réticence, en fin de compte, est en train de défier l’Etat lui-même puisque les APC ne sont que des institutions, prolongement de cet Etat.
L'EST -24/02/2013 - Ammar Nadir
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