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Annaba: Contrôle de l’éclairage public- Ce n’est pas le rôle des citoyens

Publié le 25/02/2013
Si les citoyens ont droit à un éclairage public efficient, comme le veut la logique pour toute agglomération et ensemble urbain, ils ne sont pas pour autant appelés à contrôler le fonctionnement de ce service public et encore moins à signaler les défaillances quand cela touche à un espace public aussi fréquenté que la promenade de Rizi Amor. Pour cet espace ainsi que pour le centre- ville, au moins une équipe d’entretien devrait procéder à un contrôle quotidien et intervenir là où c’est nécessaire comme pour la promenade de Rizi Amor, dans la soirée de samedi où l’obscurité serait due à un sabotage pur et simple ; quelqu’un avait sectionné un fil d’alimentation, selon le vice -président chargé des travaux. Finalement, la promenade s’était éclairée même si à moitié, une vingtaine de lampes étaient grillées mais après que cela soit signalé par un citoyen. Le problème du contrôle systématique relève d’un défaut de véhicule, selon le même interlocuteur, ce qui est étonnant avec la flotte de 169 véhicules que compte le parc communal et ou seulement 14 camions benne, sont en panne, selon le rapport du responsable du parc, lors d’une réunion autour des moyens roulants de la commune. Comment peut-on concevoir qu’un service comme l’éclairage public ne puisse pas disposer d’un véhicule pour contrôler l’état du réseau et intervenir là où il y a une panne ? Si l’on continue dans cette vision, on reviendrait aux lampes à pétrole alors qu’on a entamé le 21ème siècle et cela dans la 4ème ville d’un pays qui n’a aucune dette extérieure et un matelas de devises, se comptant en centaines de milliards de dollars. Est-ce concevable ? Et on ne parle pas des quartiers populaires où les résidents doivent apprendre à voir la nuit quand des espaces publics et le centre- ville sont gérés de cette manière. Le citoyen qui remarque cette défaillance, n’a pas assez de mots durs envers…les élus et le maire en premier parce qu’il ne comprend pas, et personne ne le lui demande, la procédure qui a cours mais il comprend qu’il y a une astreinte et qu’elle n’est pas respectée. Pour tel ou tel motif, cela lui importe peu et sa rancœurn, il la répand sur des élus dont ce n’est pas le rôle aussi, puisque des travailleurs sont censés être payés pour ce travail. Mais à Annaba, il semble qu’il faut que se soit le maire qui signale les pannes et un vice- président qui se charge du suivi de l’intervention ; et ceux qui resteront vissés à leurs postes quand ces élus partiront ? Leur reste-il quelque chose à faire ?

L'EST - 25/02/2013 - Ammar Nadir
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Les Commentaires

Tant qu'on n'aura pas résolu le problème de l'incompétence, tant qu'on n'a pas redistribué les cartes pour un remaniement de fond en comble du personnel à tous les niveaux de tous les services publics, nous n'aurons pas avancé. Nous ne ferons que du sur place. Parceque les mêmes personnes qui occupent toujours les mêmes postes reproduirons à l'infini les mêmes erreurs.
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