Annaba : Aeroport - 3 groupes électrogènes en panne, des centaines de passagers abandonnés

C’est le cas de le dire après la panne générale d’électricité qu’ a vécu hier lundi l’aéroport Rabah Bitat Annaba. Il a duré durant toute la matinée entraînant de nombreuses perturbations non seulement du trafic aérien mais également celui aéroportuaire.
Cet incident serai dû à l’arrêt intempestif du transformateur qui alimente cette infrastructure socioéconomique de transport de rang international. Pourtant, les normes connues et applicables à tous les aéroports du monde précise l’obligation de mise en place de générateurs de secours. Ils sont appelés à suppléer immédiatement et à la fraction de seconde prêt à toute panne du réseau public.
Ce lundi, à l’aéroport international Rabah Bitat, cela n’a pas été le cas. Survenu de nuit et au moment de l’atterrissage d’un vol voyageur, la catastrophe aurait été inévitable. C’est dire toute la légèreté avec laquelle est prise la gestion de cet aspect de la gestion aéroportuaire.
Ce qui n’a pas été sans préjudice pour de nombreux voyageurs et même pour les compagnies de navigation comme Air Algérie et Aigle Azur.  Les vols qu’ils assurent en arrivée départ ont connu d’importantes perturbations monstres faute de contrôle aérien, de scanner et de tapis roulant. C’est ainsi que les passagers ont dû attendre plus d’une heure trente pour se soumettre au contrôle scanner ou récupérer leurs bagages. avait un contingent de pèlerins « Omra » en provenance de Djeddah et un vol programmé pour le départ sur Paris.
Du côté de l’Entreprise de Gestion des Services Aéroportuaires (EGSA), le responsable de la maintenance a pointé un doigt accusateur sur la Sonelgaz. «La responsabilité de cet incident incombe exclusivement à la Sonelgaz » dira t-il. Il ne s’exprimera par contre pas sur l’état des 3 générateurs de secours qui ne s’étaient pas déclenchés automatiquement au moment de la panne.
Mansour Abbaci Le directeur régional Air Algérie sera plus claire dans ses affirmations. Rejetant catégoriquement l’accusation de la Sonelgaz, il a indiqué : « Cet incident est le fait de l’Etablissement National de Navigation Aérienne. Il est aberrant qu’un aéroport international comme seule et unique source d’énergie qui est le réseau public.
Que serait-il arrivé si cet incident s’était produit de nuit et à un moment d’atterrissage ou de décollage d’un avion. Comment se fait-il que des 3 générateurs de secours aucun n’ait pas démarré ? Aussitôt alerté, j’ai saisi les autorités de la wilaya qui ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour faire face à la situation ».  Il n’est pas le seul à s’interroger sur l’état des 3 générateurs. D’autant affirment des experts en la matière que dans les aéroports dignes du nom, une lampe sur deux est dépendante d’un réseau de secours. Cet incident a révélé une des nombreuses défaillances de gestion dont souffre l’aéroport Rabah Bitat, sensée reflétée l’image de la wilaya .

Le Provincial - 26/07/2013-Zarrougui Abdelhak