Annaba: Conseil communal - Le défi des contraintes

L’actuel conseil communal d’Annaba est en train de relever un défi, face à des contraintes longtemps mises sous le boisseau et qui ont mené Annaba à la situation qu’elle vit aujourd’hui. Sauf que là, le conseil communal et en premier le maire, refusent d’être les boucs émissaires, dans une action commune où leurs partenaires prennent le soin de rester en retrait, laissant les élus se débattre dans des problèmes dans lesquels ils n’ont aucune part. Celui des résidents d’habitations précaires et illicites de Berka Zerga, par exemple, qui dans la nuit de lundi passé, à 21 h, ont bouclé les accès au site du CET, empêchant les camions d’enlèvement des déchets de la commune d’Annaba, de déverser leur contenu, et pourquoi ? Pour revendiquer, en pleine nuit des…logements. Et la seule initiative pour mettre fin, à cette situation incongrue, pour le moins, à ce chantage, était venue du maire d’El Bouni, la décharge étant situé sur sa commune et qui avait dû faire face aux protestataires pour tenter de leur faire quitter les lieux.
Et les institutions de l’Etat, en charge de ce genre de problème, ou étaient elles pendant ce temps ? Parce que le lendemain, les ordures entassées que n’avaient pu enlever les agents communaux, étaient comptabilisées en mauvaise gestion pour le conseil communal. Est-ce au conseil communal d’Annaba de régler le problème de logement des résidents illicites de Berka Zerga ? Ou de régler des problèmes de troubles à l’ordre public. Qui qu’il en soit, il serait temps de prévoir une décharge de transit, d’autant que les camions ne supportent pas, avec leur charge, la distance de 30 km, séparant Annaba du CET. Et à Safsaf , un autre exemple, l’APC est mise en accusation sur l’attribution occulte de deux cases, sur les 78 que compte le nouveau marché de proximité inauguré par le Premier ministre, alors qu’elles sont prévues pour le responsable du marché et pour la remise du matériel d’entretien, afin que cette infrastructure commerciale soit gérée et entretenue, aux normes usités en pareil cas. Comme l’APC est mise en cause dans l’établissement de la liste du nouveau marché en cours de réalisation d’El Nakhlet, alors qu’elle a été établie par la direction du Commerce de la wilaya. Dans tous les cas, l’APC n’est pas seule en cause, alors pourquoi ne s’en prendre qu’à elle, en laissant de côté ceux qui ont une part active à des problèmes qu’ils prennent soin de fuir ?

L'EST-28/02/2013- Ammar Nadir