Taux de participation timide et confusion totale- Malgré les propos avancés par le premier responsable de l’UGTA, interdisant purement et simplement la tenue d’une élection par les apparatchiks du syndicat, le vote pour élire les nouveaux membres, a eu lieu jeudi dernier par certains employés refusant l’idée du boycott comme annoncé 48 heures avant. Bien que la participation des employés ait été timide, la confusion s’est installée au sein du complexe. Jusqu’à présent, aucune déclaration n’a été faite par les membres de l’ex-syndicat et ceux de l’actuel comité de participation au terme des élections tenues jeudi quant à leur légitimité. Une situation qui explique l’effritement au sein de cette structure confrontée ces derniers temps à de nombreux problèmes auxquels, ils n’arrivent toujours pas à trouver une issue. Ce malaise vécu par les syndicalistes justifie à plus d’un titre l’instabilité dont l’origine est le non respect par le partenaire étranger des engagements issus des différentes rencontres. Outre le problème du non respect des accords signés entre les deux parties signalons, le retour des anciens ténors de l’usine qui tentent par tous les moyens de reprendre les rennes du syndicat d’entreprise. Devant cette instabilité qui perdure, les employés de l’entreprise ne voient toujours pas le bout du tunnel et ne cachent par leur colère face à ce qui se trame derrière tous ces problèmes qui risquent de compromettre leur avenir. Ces derniers, interpellent les pouvoirs publics pour sauver leur outil de travail des mains d’un groupuscule qui cherche à faire main basse sur le capital du complexe et celui des employés. Quant a la direction générale du complexe, elle n’a pas réagi pour le moment en ce qui concerne la régularité ou l’irrégularité du vote qui a eu lieu jeudi dernier par un nombre infime d’employés qui font partie de l’ancien clan de Aissa Menadi. Selon certaines indiscrétions, cette semaine s’annonce chaude au sein du complexe. On parle, dit-on, d’élections truquées organisées par des gens qualifiés d’étrangers à l’usine.
L'EST-02/03/2013- Boufessioua Sofiane
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