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Annaba: 32 lotissements supprimés suite à la révision du POS

Publié le 03/03/2013
Il aura fallu attendre une dizaine d’années pour que le POS d’El Bouni soit enfin révisé et approuvé. Une révision qui s’est avérée nécessaire pour mettre fin aux abus dans l’occupation anarchique du sol, et qui a fait d’El Bouni la ville-champignon que nous connaissons, où le béton est roi, et où la densité humaine est une des plus importantes du pays. « Avant 2001, il y a eu des abus, et en 2002, en ma qualité d’élu, j’avais demandé la révision du POS, car de gros problèmes relatifs au foncier avaient surgi. 32 lots ont été supprimés du nouveau plan, qui a été finalement approuvé et affiché en mai 2012 dans le cadre de l’enquête publique obligatoire » a déclaré le P/APC d’El Bouni, lors d’ une interview accordée mercredi à l’Est Républicain « Nous avons même eu recours à l’affichage d’une grande banderole devant la porte de l’APC pour attirer l’attention du citoyen et nous avons rallongé de 15 jours la durée d’annonce règlementaire de deux mois. Certains citoyens ont réclamé des corrections concernant principalement leurs propriétés, et qui sont actuellement en cours d’examen au niveau du bureau d’études ». En ce qui concerne la question « inquiétante » de la densité urbaine qui étouffe littéralement El Bouni centre, le P/APC devait reconnaître qu’il y a eu par le passé des « implantations anarchiques relatives au logement évolutif faute d’outils urbanistiques, et qui avaient fait d’El Bouni une cité dortoir dépourvue de tout, où les gens venaient juste pour dormir ». En 1985, l’annexion administrative des quartiers « pauvres » car composés essentiellement de bidonvilles ne devait pas arranger les choses. Finalement, en 1998, la wilaya décida l’instauration d’un POS pour ce secteur. » Mais a-t-il été bien suivi ? demanderons-nous, au vu du débordement du béton au détriment des aires de loisirs, des parcs, des espaces ouverts. « Le POS est passé par plusieurs étapes, qui ont vu l’implantation d’équipements publics nécessaires dans les différents secteurs de la vie urbaine. C’est alors qu’a commencé la densification dans certaines zones, où des lotissements ont été insérés au détriment du POS. Le P/APC devait ajouter : « certains responsables n’étaient pas au niveau, la majorité des terrains disponibles ont été vendus. Aujourd’hui, l’esplanade d’El Bouni, (face à l’université) où émergent des cités d’habitat social toutes neuves, devrait bénéficier de nouvelles mesures urbanistiques, afin que les « erreurs » du passé ne soient plus reportées, et que cette nouvelle agglomération donne enfin l’image de quartiers propres et modernes, ce qui est l’aspiration aussi bien du citoyen, que de l’APC, que de la wilaya. Les nouveaux occupants ont eux aussi leur part de responsabilité de ce que deviendront leurs quartiers, notamment dans le domaine de l’hygiène, du civisme et de la protection de l’environnement. Dans un autre volet, le maire d’El Bouni devait annoncer que d’ici un mois ou deux, selon la décision du wali, de nouvelles familles de la SAS de Sidi Salem, enregistrées sur le dernier recensement de 2010, seront recasées dans le programme d’habitat social. Actuellement des enquêtes sont en cours pour filtrer les listes. «  En ce qui concerne la SAS, les occupants des grands quartiers dits des 5000,3000 et 2000 ont été relogés, il ne reste plus que ceux occupant les 1000 et 4000. Nous en sommes à 3539 ménages recensés ». Dans ce contexte, il est aussi prévu la réalisation de 1500 logements sur le terrain de la SAS « on est très vigilant pour dégager l’assiette foncière nécessaire à l’implantation de ce projet » devait-il ajouter. Cela veut dire surveiller le terrain prévu, pour empêcher de nouvelles occupations informelles. Dans ce tour d’horizon en ce qui concerne sa commune « particulièrement difficile » à plus d’un titre, le P/APC devait aborder le programme de l’habitat rural qui, comme on le sait, se place désormais dans une nouvelle formule, qui responsabilise directement le souscripteur à l’aide de l’Etat, désormais chargé de choisir lui-même l’entreprise qui lui construira sa maison sur un terrain domanial. A ce programme, on ajoutera d’autres formules prévues pour venir à bout de la précarité qui dominait jusqu’ici cette périphérie, à savoir le RPA, l’AADL.

L'EST - 03/03/2013 - Farida H.
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