Annaba: Deux ressortissants camerounais arrêtés

Pour immigration clandestine et tentative d’escroquerie - Les enquêteurs de la gendarmerie nationale de Annaba viennent d’appréhender deux ressortissants africains, en situation irrégulière et en possession de faux billets. Selon des sources proches du groupement de  la gendarmerie nationale d’Annaba, lors d’une patrouille sur la RN.16, reliant Annaba à Souk -Ahras, les limiers de la brigade d’El Hadjar ont interpellé deux  ressortissants camerounais, pour immigration clandestine et tentative d’escroquerie. Toujours selon la même source, les clandestins étaient en possession d’une liasse de papier sous forme de billets de banque, un flacon de produits chimiques servant à la contrefaçon des billets de banque, deux billets de banque de 50 Euros et huit  autres de 2000 DA. Une enquête est ouverte par les gendarmes de la brigade d’El Hadjar. L’implication des jeunes africains dans le trafic de faux billets dans le pays a atteints, au fil des jours,  des proportions alarmantes, et pratiquement chaque semaine apporte son lot de désagréments dans ce cadre. D’ailleurs, à Annaba, ce n’est pas la première fois que des jeunes étrangers sont arrêtés pour ce motif. A rappeler qu’au mois d’Août dernier,  les éléments de la brigade de recherches et investigations (BRI) de la sureté de la wilaya de Annaba avaient débusque, un important réseau international, spécialisé dans le trafic de faux billets en monnaie nationale et étrangère. Cette filière était  composée de sept ressortissants africains, dont l’âge varie entre  30 à 41. Ils sont originaires du Mali, Niger et Guinée.  Dans cette affaire, les enquêteurs qui  agissaient sur information faisant état de la fabrication de la fausse monnaie à Annaba avant qu’elle soit distribuée dans certaines wilayas de l’Est du pays,  avaient réussi dans un premier temps, a appréhendé en flagrant délit un premier suspect en possession de 65.000 DA et 560 euros en différentes fausses coupures,  au quartier « El-fidha »  de la place d’armes, surnommé quartier  Harlem de New-York, en raison des gens de couleur qui le fréquentent. Aux détectives, le mis en cause ne tarda pas à divulguer les noms et l’endroit où le trafic de la fausse monnaie se faisait. Une perquisition au lieu indiqué, un hammam à la vielle ville, avait permis aux enquêteurs l’arrestation de six autres  africains avec en prime la saisie de 700.000 DA, en fausses coupures de 1.000 DA.

L'EST-04/03/2013 - B. S-E