Parfois la fiction rejoint la réalité. Dans certains quartiers chics de la Coquette, à l’exemple de celui Benzaïm, en plein centre ville et qui abrite surtout le siège de la daïra et la cour de justice de Annaba, la situation sur le plan du cadre de vie est invivable. Des odeurs nauséabondes qui se dégagent des caniveaux et regards, avec système unitaire des eaux usées et pluviales, agressent les narines des passants à des dizaines de mètres, dénoncent les habitants. Les locataires et les propriétaires de commerces ne savent plus à quel saint se vouer, devant la fuite en avant des responsables qui ont à charge l’entretien et l’assainissement. Ils affirment que les avaloirs de cette rue, qui s’enlaidit chaque jour un peu plus, n’ont jamais été ciblés par des opérations de curage. « Ce qui a engendré une situation à la limite de l’insupportable, à un point tel qu’aujourd’hui nous avons honte ; ma famille et moi ; d’inviter nos amis à venir y passer une soirée », a tenu à témoigner un habitant de cette avenue qui donne également sur le square « El Houria.». Malheureusement, cette situation, qui a engendré des désagréments néfastes, n’a pas trouvé jusqu’à présent une oreille attentive malgré les appels des habitants, qui estiment « que la santé publique est menacée et qu’un danger réel guette leur santé et surtout celle de leurs enfants ». Le soir venu, ce quartier est pris d’assaut par des rats, autres qui par leur agressivité font fuir les chats, signalent les locataires sur un ton ironique. Et pour clore la saga du calvaire au quotidien de ce quartier, les scènes d’atteinte à la pudeur qui se faisaient au grand jour au niveau du square « EL-Houria », l’un des plus importants espaces verts, implanté à proximité de cette avenue. Si l’on se réfère au témoignage des habitants, cet espace a été détourné de sa vocation première et qui plus est dénaturé pour sombrer peu à peu dans une déliquescence aux énormes conséquences. Il est pris d’assaut par une gent qui préfère donner libre cours à ses instincts que ne permettent, ni l’endroit, ni, surtout, la morale. Le square « El-Houria » un lieu de débauche ? Non. Mais sous chaque arbre, voire sur chaque banquette, vous guette une surprise ! Cette situation délabrée et anarchique, en dit long par ailleurs sur le laisser-aller et le laisser-faire qui caractérisent la Coquette. En effet, il s’agit là d’un problème sérieux auquel ni les services de la SEATA, ni les autorités locales particulièrement ceux de l’APC de Annaba, n’accordent aucune considération. Le citoyen annabi mérite mieux.
L'EST - 07/03/2013 - B. Salah-Eddine
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