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Annaba: Boulevard Seddik Benyahia - Une carcasse d’immeuble comme décor

Publié le 13/03/2013
Le boulevard Seddik Benyahia, Val Mascort, axe important desservant la Corniche, résidentiel commerçant pour des établissements de standing et où les pouvoir public ont fait le choix d’implanter la direction flambant neuve du Tourisme, est depuis 2005 décoré par une carcasse d’immeuble à l’abandon. Une carcasse de promotion immobilière, à l’origine une coopérative immobilière cédée à un promoteur qui a proposé des logements sur plan, pour lesquels se sont présentés quelque 66 soumissionnaires et cela en 2003. Les logements devaient être livrés le 30 septembre 2005, sur la foi du contrat liant les acquéreurs au promoteur, sauf que depuis ce temps, les travaux ont été abandonnés et les bénéficiaires attendent depuis 8 ans bientôt, une hypothétique livraison. Pourquoi ? Tout simplement parce que le promoteur a réévalué ses prix, selon les acquéreurs jusqu’à 150% du prix initial parfois, en prétextant la fluctuation des prix des matériaux de construction. La réalité même les profanes la connaissent maintenant que l’immobilier est devenu un sujet de conversation usuel, c’est le prix de l’immobilier qui a grimpé car les réévaluations même si elles sont prévues dans les contrats d’acquisition, ne peuvent excéder 20%, le cas a déjà été posé pour d’autres promotions où le même problème avait été soulevé. Ayant mis l’affaire devant les tribunaux, les acquéreurs ont été déboutés au motif que la plainte doit être individuelle et non collective malgré un jugement en première instance d’obligation au promoteur d’avoir à terminer les travaux. Inutile de dire dans quelle situation se retrouvent les acquéreurs, leur recours à la presse est suffisamment explicite même s’ils ont saisi la direction générale du Fonds de Caution Mutuelle de la Promotion Immobilière à Alger, pour l’achèvement des travaux. Mais il est une chose que les pouvoirs publics sont en droit de faire, demander des comptes à ce promoteur qui laisse une carcasse dépareiller une artère supposée refléter la vocation touristique d’Annaba. Quant à la révision des prix, si c’est une mesure légitime pour le promoteur, il n’en demeure pas mois qu’elle obéit à des mécanismes précis et prévus par la loi. Prétendre maintenant que les prix des logements doivent être soumis au marché de la spéculation immobilière, alors qu’il y a un contrat accepté par les deux parties, cela procède de l’irrégularité pour ne pas dire plus. D’autres promoteurs, conscients de cet état de fait, construisent d’abord des logements et les mettent sur le marché lorsqu’ils sont achevés à leur prix. Les acquéreurs à ce moment, achètent en toute connaissance de cause, au prix fixé par le promoteur et sans soulever ensuite la moindre réserve car il n’y a aucune rupture de contrat.

L'EST - 13/03/2013 - Ammar Nadir
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Les Commentaires

La solution pour défendre au mieux les intérêts des acquéreurs est de constituer une association.Malheureusement ce promoteur profite de leur ignorance et du laxisme du système ALGERIEN dans sa globalité.Seule une mobilisation peut venir à bout de cette situation et permettra le rétablissement d'un état de droit.
Enfin je lance un appel fraternel au promoteur et aux acquéreurs pour trouver un compromis et relancer le chantier rapidement. De la part d'un acquéreur désabusé.
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