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Annaba: Université - 3 étudiantes exclues pour affaire de mœurs

Publié le 14/03/2013
Le recteur de l’université vient de requérir auprès du conseil de discipline de cette institution, deux ans d’exclusion à l’encontre des trois étudiantes coupables d’agression la semaine passée, envers une de leur camarade, à l’intérieur de la cité. “J’aurais voulu les exclure définitivement de l’université, vu la gravité des faits mais malheureusement, la règlementation ne me le permet pas,” nous a affirmé hier le Pr A. Kadi, que nous avons questionné sur les affaires de mœurs en cascade relevées ces dernières années, et dont sont coupables des étudiantes de l’université, au point où la réputation même de cette dernière s’en trouve malmenée. En effet, l’article 17 titre III de l’arrêté n° 96 du 28 juin 1989 relatif à la règlementation des conseils de discipline au sein des universités, des instituts d’universités, des instituts nationaux d’Enseignement supérieur et autres établissements relevant du Ministère de l’enseignement supérieur prévoit, dans le cas de sanctions applicables du second degré, l’exclusion d’un semestre à deux ans des mis en cause, l’exclusion définitive n’intervenant qu’en cas de récidive. La discipline que chaque université est tenue d’observer afin de garantir les meilleures conditions possibles aux étudiants pour poursuivre leur cursus dans la quiétude et la sécurité et qui relève des compétences des responsables des cités n’existe pratiquement pas, ouvrant la voie à toutes sortes de dépassements, comme celui, il y a quelques jours seulement, de cet enseignant actuellement sous les verrous pour chantage à caractère sexuel sur une de ses étudiantes, sans parler du fait que, au niveau de la DAS, les étudiantes comptent parmi les plus nombreuses mères célibataires qui ont affaire à cette institution sociale. A la prison pour femmes, les étudiantes mêlées à des affaires de mœurs sont légion comme nous l’a assuré il y a quelques mois, le responsable de cette institution. Il s’agit en général de jeunes filles originaires des régions autres que Annaba, se trouvant loin de leurs familles, et qui tombent entre les mains de personnes sans scrupules, se comportant de façon qui laisse penser pour le commun des mortels qu’il existe de véritables réseaux de prostitutions dans les cités. A cela, il faut ajouter la violence quasi permanente dans ces unités où le gardiennage laisse à désirer. « Il y a des filles qui rentrent à des heures indues de la nuit, de retour des boîtes, mais que certains gardiens complices font entrer par la porte destinée aux marchandises ». En plus de cela, il faut ajouter les dizaines, voire les centaines d’indus occupants des chambres, et qui passent la nuit dans ces cités sans que personne ne les dérange. « Si j’étais responsable des cités, je contrôlerais les chambres une à une, et je demanderais à la police d’établir un poste de contrôle aux abords des cités pour renforcer la sécurité » a ajouté le recteur, visiblement irrité par cette situation sur laquelle les responsables en question semblent fermer les yeux. De leur côté, les parents les premiers responsables de l’éducation de leurs filles, sont loin de se douter de la triste réalité, et de ce que sont devenues ces filles dont ils sont si fiers. Pour tenter de réduire cette tendance, le recteur préconise, comme cela se passe sous d’autres cieux, la signature par les étudiants dès leur entrée à l’université, d’un « contrat de bonne conduite  » établi par l’université, qu’ils sont tenus d’observer, et qui les oblige au respect de leurs camarades, des enseignants, du personnel. En attendant que les responsables des cités prennent des dispositions qui sont attendues d’eux de la part des parents en premier, horrifiés du climat d’insécurité dans lequel leurs enfants préparent leur avenir professionnel, et sur ordre de l’administration, nul ne peut plus entrer au sein de l’université sans montrer sa carte magnétique réservée uniquement aux étudiants, enseignants et travailleurs de cette institution. Les autres visiteurs, quels qu’ils soient doivent justifier de leur identité et de l’objet de leur venue.

L'EST- 14/03/2013 - Farida H.
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Les Commentaires

Encore une fois, personne ne fait son travail. Le laisser-aller triomphe et sa fidèle compagne l'incompétence jubile également. Et voilà pourquoi on en arrive là où nous sommes:
Une université devenu une écurie où l'on rentre et sort comme dans un moulin. Personne ne contrôle quoi que ce soi. Et les choses ont trainé ainsi, en allant crescendo, d'année en année jusqu'à arriver à de tels scandales.
Le recteur se dédouane derrière le prétexte qu'il n'a pas assez de pouvoir pour appliquer les sanctions disciplinaires. Il semble avoir oublier qu'il est le premier résponsable de cette institution et que c'est à lui qu'incombe le devoir de mettre de l'ordre dès les premiers signes de dérives. Pourquoi avoir laisser la situation pourrir pour ensuite jouer le pompier impuissant qui ne peut circonscrire le sinistre ? Il fallait prendre le taureau par les cornes dès le début. Et si ce taureau s'avérerait trop fort, il aurait pu et aurait dû appeler à l'aide qu'on vienne le soutenir et lui donner l'appui nécéssaire dans sa démarche. Au lieu de mettre la faute sur le dos des étudiants/es, sur le personnel, sur les enseignants etc... Ces derniers ne sont que la conséquence logique dû à l'incompétence et le laisser-aller des premiers résponsables.
Je peux comprendre que le recteur aujourd'hui, face à cette situation intenable, veut frapper fort, avec des sanctions sévères, comme l'exclusion, le renvoi etc... Il n'aurait pas eu besoin, d'aller jusqu'à là, si tout simplement, il avait saisi les difficultés à leur balbutiement. Il n'en serait pas là. Et puis j'ai du mal à croire que le ministère de l'enseignement supérieur, et autres autorités compétentes dans ce domaine, lui refuseraient le secours indispensable pour remettre l'une des plus importantes universités du pays sur les rails.
Bjr ricrac et merci pr vs commentaires tjrs trs interessants.
Tt c ke vs decrivez est parfaitmnt exact.
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