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Annaba: Le faux cadre de l’armée, bientôt devant les juges

Publié le 25/03/2013
Dans quelques jours comparaitront deux individus accusés de faux et usage de faux, de falsification de sceaux de l’Etat et de plusieurs administrations publiques. Le principal accusé, K.A, se faisant passer pour un cadre de l’armée nationale populaire et connu pour être un consommateur invétéré de drogue et de produits psychotropes. La gendarmerie nationale ayant eu vent de l’affaire de trafic intense de documents et surtout de visas avait, après une enquête approfondie, procédé à l’arrestation du pseudo officier. Une perquisition à son domicile avait permis aux gendarmes de découvrir une mallette bourrée de faux documents dont des cartes d’identités nationales, des passeports, des actes notariés, des registres de commerce et une panoplie de demandes de visas pour tous les pays européens. Par ailleurs, un passeport d’un ressortissant roumain a été trouvé en sa possession. Pressé de question lors de son interrogatoire où il reconnaît les faits, il dénonce sa complice, une dame au nom de Y.M. Les gendarmes, munis d’un mandat de perquisition, se rendant à son domicile et mettent à jour un CD comportant différents genres de documents ; des sceaux falsifiés parmi lesquels se trouvaient ceux de l’université de Annaba et de la CNAS. Par ailleurs, elle reconnaît avoir participé à ce trafic contre des rémunérations. Les victimes très nombreuses de ce couple se composent de commerçants et même des institutions officielles. Notons que les deux individus avaient passé leurs temps à leurrer les citoyens naïfs croyant pouvoir céder à l’obtention d’un visa et lassés de faire la queue devant le consulat de France et essuyer la plupart du temps un « niet » catégorique ce qui les laisse croire aux soit-disants intermédiaires tel que ce faux officier, qui leur faisait miroiter les connaissances qu’ils avaient et pouvant résoudre leur problème quant aux faux papiers de l’état civil. Des gens recherchés pour des crimes et même pas des terroristes pouvaient, grâce à ces documents, circuler sans être inquiété. Ce trafic passible du tribunal criminel, car étant classé comme crime et entrainant de lourdes peines de prison. Le couple de faussaires et un troisième complice risquent fort d’entendre le 27 mars prochain, jour de leur jugement, un réquisitoire et un verdict qui ne seront sûrement pas d’une grande clémence.

L'EST - 23/03/2013 - Ounissi Manel
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