Le marché des fruits et légumes de la Ménadia a connu, hier, une extension avec la pose de 20 cases préfabriquées, usinées par l’entreprise publique BATIMETAL et ciblant les vendeurs informels en charrettes à bras. Cette extension s’est faite sur la base d’un recensement de ces vendeurs et dans le cadre de l’éradication des marchés informels, telle que préconisée par le gouvernement. Pourtant, comme cela s’est passé pour le marché de Safsaf, d’autres jeunes du quartier se sont portés candidats à ces cases au prétexte que les bénéficiaires ne sont même pas de la région. A cela, une seule question, pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt, pendant des années où ces vendeurs activaient illicitement ? Et surtout, à quoi rime cette revendication qui veut que tous les chômeurs deviennent des vendeurs de fruits et légumes ? N’y a-t-il pas d’autres activités que celle-ci ? Et si injustice il y a, elle touchera plutôt ces vendeurs recensés comme tels, si on les écarte au profit d’autres dont le seul mérite serait d’être résidents du quartier.
L'EST - 31/03/2013 - Amar Nadir
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