Annaba: Bouchegouf - Plus de 80 millions de faux billets saisis à bord d’une Atos

Nouveau coup de maître à mettre à l’actif des enquêteurs de la gendarmerie de Bouchegouf (Guelma) qui n’arrêtent pas depuis un certain temps de porter des coups aux filières de contrebande, de trabendistes et de trafiquants de tous bords. En effet, après l’immense affaire d’atteinte au patrimoine culturel (pièces archéologiques) ou une trentaine d’individus originaires de cinq wilayas de l’Est du pays, et pas plus tard que la semaine écoulée du trafic d’ivoire introduit au pays par le biais des réseaux des ressortissants subsahariens de plus en plus nombreux, dimanche, ces limiers de la gendarmerie ont frappé de nouveau, cette fois dans le milieu des faux-monnayeurs. Nous apprenons à ce sujet que les gendarmes de la compagnie territoriale de Bouchegouf (Guelma), qui agissaient sur renseignements, ont appréhendé deux faux monnayeurs en flagrant délit. Selon des sources proches de l’enquête, les gendarmes étaient plus précisément en service de police de la route sur la RN.16, au lieu dit Sidi Lazerag, commune d’Aïn-Ben-Beïda, lors de ce coup de filet. Toujours selon la même source, les deux  mis en cause, qui roulaient à bord d’un véhicule de marque Hyundaï Atos, étaient en possession de quatre cent trois (403) faux billets de banque en coupures de 2 000 DA. L’enquête diligentée pour la circonstance par la brigade de gendarmerie nationale de Dahouara est toujours en cours et risque de s’élargir pour toucher d’autres régions limitrophes de la wilaya de Guelma. Par ailleurs, nos sources révèlent que le même jour, lors d’un service de police de la route au carrefour formé par les RN.80 et 80.A, reliant Guelma à Skikda, les gendarmes de la brigade de Heliopolis ont interpellé une personne qui transportait à bord d’un camion de marque Chakman, un important lot de pièces de rechange d’occasion pour véhicules légers et lourds. Ces pièces, introduites clandestinement sur le territoire national, sont strictement interdites à l’importion, pour problème de sécurité publique, affirme-t-on.

L'EST - 02/04/2013 - B. Salah-Eddine