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Annaba: Sécurité publique - Le désengagement des citoyens

Publié le 16/04/2013
Les citoyens, premiers concernés par la sécurité publique, leur sécurité et celle de leurs biens, sont aussi les premiers à se désengager du processus de lutte contre la criminalité même quand ils sont directement touchés. C’était le cas avec ce forcené, repris de justice qui a instillé la terreur dans un quartier entier de la Colonne pendant plusieurs jours. Il s’était retranché sur une terrasse, entouré de bouteilles de gaz, buvant de l’essence et menaçant de se tuer si on tentait de le déloger. Il avait détérioré l’alimentation électrique de plusieurs habitations et même jeté des bouteilles de gaz enflammées sur les nombreux spectateurs impuissants, ses voisins de quartier qui, pendant plusieurs jours qu’avait duré cette lamentable affaire, avaient vécu dans la terreur d’un accident grave, un incendie, une explosion… Pourtant ces mêmes citoyens terrorisés par un repris de justice dont l’action n’était motivée que par les conséquences d’actes criminels graves pour lesquels il faisait l’objet de mandats d’arrêt, n’ont pas voulu que les éléments de la BRI, passent par leurs terrasses pour le maitriser. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient peur que le simple fait que l’on passe par leur terrasse, leur attire des représailles de la part du forcené. Cela n’a pas empêché qu’il fut maitrisé et que lorsqu’il fut emmené, les agents qui l’avaient maitrisé furent applaudis alors que les you you fusaient. C’est paradoxal, d’un côté les habitants du quartier étaient contents qu’il fut maitrisé et plus que satisfaits par l’action policière puisqu’ils l’ont applaudi et de l’autre côté personne n’avait voulu collaborer pour seulement laisser un passage aux forces d’intervention. Est-ce logique ? Pour ces citoyens c’est apparemment le cas puisque pour eux les forces de l’ordre ne faisaient que leur travail. D’accord, mais ce travail ne peut se faire sans l’aide des citoyens ou difficilement avec des risques énormes pas seulement pour ceux qui interviennent mais aussi pour ces mêmes citoyens qui renâclent quand il s’agit de faire preuve de ce civisme qui a disparu des mœurs annabies. Tous les aspects de la vie en communauté sont affaires de tous, si l’on veut jouir de la quiétude que l’on réclame à tout moment et pas seulement de tel ou tel qu’on laisse se débattre seul pour ensuite tout lui mettre sur le dos.

L'EST - 16/04/2013 - Ammar Nadir
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