La criminalité en Algérie et les méthodes pour y faire face ont été, hier, au centre d’une conférence donnée au campus de Sidi Amar de l’université Badji Mokhtar d’ Annaba avec la participation de plus d’une centaine d’étudiants en post graduation en sciences de la criminologie. Organisée par le laboratoire « éducation, délinquance et crime dans la société » de la faculté des sciences sociales de l’université Badji Mokhtar de Annaba, en collaboration avec l’institut national de criminalistique et de criminologie de la gendarmerie nationale, cette conférence vise à dynamiser les activités de recherche dans ce domaine et à jeter des passerelles entre les laboratoires et les institutions de sécurité concernés par la lutte contre la criminalité. Elle entre dans le cadre de la convention de coopération conclue entre le laboratoire ‘’ Education, délinquance et crime dans la société ‘’ et l’institut national de criminalistique et de criminologie de la gendarmerie nationale, les ’axes liés aux délits des mineurs et aux traits structurels du crime ainsi que des méthodes de recherche concernant l’étude et le traitement de ce fléau. La maitrise de la criminalité repose sur une approche d’anticipation qui fixe comme actions prioritaires, la nécessite d’adaptation aux mutations qui caractérisent la criminalité en plus de la mobilisation des mécanismes de prévention, ont estime des intervenants. La criminalité en Algérie a connu ces vingt dernières années des mutations profondes avec l’apparition de la violence urbaine. Ce qui nécessite, selon le conférencier, la maitrise de l’étude et des indicateurs, avec des méthodes modernes en vue de traiter et de lutter contre la criminalité. S’agissant de la criminalité liée à l’enlèvement d’enfants en Algérie, les animateurs de cette conférence font état de 40 cas en moyenne par an depuis ces trois dernières années à l’échelle du territoire national. Les agressions sexuelles demeurent, en première position, des mobiles d’enlèvement d’enfants en Algérie, soit 60 pour cent des cas enregistrés.
L'EST - 17/04/2013 - Hocine Akli
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