Annaba: Un véritable scandale ou un dossier plus que médiatisé

Echos sur le procès de l’affaire “Baroche” ! -  En marge du fameux procès pour affaire de moeurs dit affaire « Baroche », tenu en fin de semaine à la Cour de justice,  nous avons recueillis pour vous quelques interactions tant des accusés que des victimes ainsi que des témoins à charge et à décharge lors de l’audience, et de prendre dans la foulée, des avis divers, des réactions et différentes impressions de plus d’un. Une affaire qui ne cesse, depuis qu’elle a été mise à nue de défrayer la chronique, nécessite d’être prise sur de plusieurs angles. Loin des interrogatoires, des plaidoiries, des réponses, du réquisitoire et du verdict, en voici quelques échos accompagnant le procès.      En fait, l’appel à l’assistance de quitter la salle d’audience, a suscité la grogne chez tout un chacun. Journalistes qui cherchent le moindre détail de cette affaire, parents d’accusés, victimes et témoins inquiets du sort de leurs proches, ont tous conflue sur la place et se sont rassemblés. Et suite à la tenue de l’audience en huis-clos, ils ont manifesté leur désarroi. D’autres, par contre, sont allés, en contestant à l’extérieur de la Cour, pancartes en main. Une action de protestation qui a été dispensée par les forces de l’ordre dans le calme pour d’éviter tout incident pouvant entraver le bon déroulement de l’audience.       Les autres accusés dans cette même affaire, ayant étonnement entendu Baroche nier les faits qui lui ont été reprochés, ont en pris de la graine. De ce fait, ils ont tout démenti, de même pour les victimes, au nombre de dix, à l’exception d’une seule. Celle-ci a insisté sur les faits récriminant et incriminant les principaux accusés, au total huit individus dont cinq incarcérés. Les 23 témoins à charge et à décharge, ont été quant à eux, « surpris ». Contrairement à ce qu’il a été déclaré sur les PV d’audition, au cours de l’enquête, les négations se sont succédé au courant de l’audience, mais en vain.        Dans une attitude qui a surpris le public, les jeunes victimes, avaient, en fait, caché leurs visages sous des foulards pour dissimuler leurs identités. Additivement à cela, il y a eu lieu également de remarquer clairement que certaines d’entre elles étaient seules. Les services de sécurité étaient au rendez-vous. Un dispositif sécuritaire très impressionnant, (gendarmerie et police), a été déployé pour assurer le bon déroulement de l’audience et éviter tout incident pouvant l’entraver. Fortement présents, ils avaient encerclé la salle d’audience. Tout s’est déroulé dans de bonnes conditions. Malgré les informations jusque-là rapportées, ce dossier épineux ne révèle manifestement pas tous ses secrets. Loin des faits rapportés, la plainte déposée par une présumée victime n’est pas à l’origine de l’éclatement de l’affaire, mais plutôt le vol de son portable. Car, révèlent des sources de sécurité bien au fait du dossier, c’est un « voleur » de portables, une fois l’appareil de téléphonie mobile volé d’une jeune fille, a découvert des séquences vidéos pornographiques à couper le souffle. Sur ce, il s’adresse volontairement aux services de sécurité pour dénoncer l’incident. Et c’est à partir de là que les agents des services de sécurité ont diligenté une enquête «discrète » débouchant finalement sur l’arrestation des inculpés et de leurs partenaires.

L'EST - 20/04/2012 - Toufik Ouazaa