Trois ans après la fermeture suivie de la liquidation de l’entreprise nationale de transformation du métal et du bois « Transmetbois » sur une décision de justice, les anciens travailleurs ont du mal à accepter le rythme de leur dédommagement qui accuse un retard « injustifié ». La plupart de ces ex-salariés, au chômage forcé, ont renoué avec la protestation. En fait, ils se sont rassemblés hier devant « les ruines » de leur ancienne boite, à proximité du Pont Y, en guise de contestation vis-à-vis des modalités judiciaires dans l’indemnisation des travailleurs, qualifiées de trop lentes. En rapport avec une autre affaire judiciaire de dépassement financier dans lequel est impliqué l’ex-directeur de « Transmetbois », le dossier de ces employés tarde à être tranché par la justice, selon les protestataires. Et d’ajouter qu’au-delà des regrets et du mécontentement, il se pose un vrai problème de recensement des attributaires au dédommagement et le montant d’indemnisation exact, ontils dit, précisant dans la foulée que sur les 300 travailleurs licenciés, 94 salariés seulement ouvrent droit aux indemnités sur la liquidation. Car beaucoup d’entre eux sont morts alors que les autres étaient contractuels Chaque travailleur licencié bénéficierait de 250 millions de centimes, puisque l’entreprise a été liquidée à hauteur de 370 milliards de centimes, toujours d’après les meneurs du mouvement de colère. C’est autant dire que l’indemnisation n’est pas du tout à minimiser, ce qui pousse les pouvoirs publics à mettre du temps dans la régularisation de leur situation. Les mêmes contestataires ont signalé qu’en plus de leur licenciement, ce retard dans l’indemnisation a eu un impact négatif sur leur situation sociale.
L'EST - 21/04/2013 - Toufik Ouazaa
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