Un équilibre entre les pouvoirs législatif et exécutif - Les assemblées législatives dans les pays du Maghreb ont failli à leur mission. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus des enseignants en sciences juridiques d’Algérie , de Tunisie et du Maroc réunis hier en colloque international consacrée à l’évaluation de l’expérience des assemblées législatives dans les pays du Maghreb . Il s’agira à travers cette rencontre, organisée par la faculté de droit de l’université Badji Mokhtar de Annaba et le laboratoire des sciences juridiques magrébines avec l’appui de la fondation allemande Hanns Seidel, de réfléchir sur les causes de cet échec et sur les conditions à réunir pour permettre de dynamiser les assemblées législatives dans les pays du Maghreb et d’amener les députés à prendre des initiatives pour légiférer. Les réformes constitutionnelles entreprises dans les pays du Maghreb notamment au Maroc ou en cours en Tunisie, en Algérie et en Lybie vont-elles permettre une revalorisation du parlement, un réaménagement des rapports entre l’exécutif et le législatif et la consolidation des principes démocratiques à travers les élections législatives, l’exercice par le parlement d’une véritable fonction de contrôle et l’établissement d’un réseau de communication entre les députés et les électeurs. Ce sont autant d’interrogations auxquelles vont répondre les participants a ce colloque de deux jours à travers différents axes de travail tels le bilan des assemblées législatives dans les pays du Maghreb, les élections législatives dans les pays du Maghreb, l’’influence des structures des partis politiques sur le député, la représentation de la femme dans les assemblées parlementaires et les restrictions à la fonction législative.
L'EST - 22/04/2013 - Hocine Akli
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