La gadoue jusqu’au cou ! - Malgré les instructions du wali, en matière de déblaiement des tonnes de boue, issues du curage du fleuve de la cité des Martyrs et ce depuis l’Aid El Fitr, les services communaux ont récidivé de plus belle. En effet, depuis plus de deux mois, des tonnes de boues se sont transformées en véritable gadoue, empêchant toute circulation piétonne ou mobile. Les habitants de la cité des Martyrs et en particulier ceux des 687 logements sont obligés de faire un grand détour pour rentrer chez eux, le chemin le plus court étant impraticable. Cette situation qui perdure depuis près d’un trimestre a engendré plusieurs désagréments aux citoyens qui interpellent, à travers ces lignes le chef de l’exécutif de la wilaya. Ce dernier, a pourtant sommé le maire de Annaba de procéder illico presto au déblaiement de la boue après le curage du canal de ceinture. Mais en vain ! Après les dernières pluies, la boue déposée sur l’accotement longeant le fleuve s’est déversée sur la chaussée la rendant invisible et la transformant en véritable mare aux canards. Ce qui évidemment, a engendré des odeurs nauséabondes et une prolifération d’helminthes dont les anophèles en particulier. Ces dernières, habituellement, ne se manifestent que durant la période des chaleurs. Les services communaux attendent que la terre sèche pour la transporter ailleurs. Or, et c’est là le comble, on est en pleine période hivernale et la terre au lieu de sécher ne fait que se diluer et se déverser dans le fleuve et sur la chaussée. Ce qui par conséquent, n’a fait que causer des désagréments au cadre de vie et à l’environnement et oblige à refaire encore une fois le curage du fleuve car la boue retirée, n’a fait que rejoindre son lit par le fait de ne pas avoir été enlevée.
L'est républicain > 03/04/07 > Omar Touati
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !