Annaba: Leurs syndicalistes ayant brisé la grève de 3 jours - Les travailleurs de l’hôpital Errazi dénoncent

Pour avoir agi contre l’intérêt général des travailleurs du corps communs de la santé publique, notamment lors de la grève de trois jours tenue en fin de semaine écoulée au niveau de tous les hôpitaux, les syndicalistes de l’hôpital psychiatrique Errazi, sont d’ores et déjà dans le collimateur des salariés. A cet effet, des travailleurs dudit hôpital contestent et crient au scandale. Motif et contexte de cette protestation ? Ce sont les démarches inexpliquées des représentants à la section syndicale, traduites par des pressions « énormes » exercées sur eux durant le débrayage de trois jours, selon les plaignants. Ces derniers ont signalé que les syndicalistes ont fait « des mains et des pieds » pour briser la grève revendicative à l’appel du syndicat national affilié à l’UGTA. Et d’ajouter que ces syndicalistes sont parvenus à « faire aligner les salariés sur la même ligne de conduite de  leurs représentants désobéissants avec la connivence de certains responsables à l’hôpital ». « Au moment où les travailleurs du corps communs de la santé publique ont réussi à paralyser les hôpitaux de la wilaya, comme partout ailleurs dans le pays lors du débrayage de trois jours pour réclamer une plate forme de revendications socio-professionnelles, les employés de l’hôpital psychiatrique Errazi ont été contraints d’agir autrement, puisqu’en général, aucun salarié n’a marqué un arrêt du travail. Au contraire tout le personnel a travaillé. Car, les syndicalistes n’ont pas répondu favorablement à l’appel de leur bureau national, mais plutôt ils ont cédé sous les menaces de certains responsables. C’est peut-être un fait rare Il semble que l’on soit arrivé à un point de rupture avec cette section syndicale », se sont les vrais syndicalistes. Ainsi, l’ensemble des travailleurs de l’hôpital, comptant mener récemment une grève à l’instar de leurs homologues, considèrent le geste comme étant du “mépris” et réclament le départ de ces syndicalistes et la tenue dans la foulée d’une assemblée générale élective à l’effet d’élire un nouveau bureau avec des membres capables de défendre l’intérêt des travailleurs et non ceux de l’administration et leurs intérêts personnels.

L'EST - 05/05/2013 - Toufik Ouazaa