Pour compenser de prétendues pertes générées par l’acquisition de la matière première au prix fort sans relation avec le coût de revient du sachet de lait destiné à la consommation, certains producteurs ont trouvé l’astuce. Il suffisait de barbouiller d’eau une petite quantité de poudre de lait, et le tour est joué. Dans le jargon populaire, cher aux ménagères, c’est le « ma oua zgharit ». Il faut préciser que ces derniers mois, bien que disponible, ce produit de première nécessité est, de l’avis de nombreux consommateurs, de teneur très faible en matière grasse. « Tout le monde veut s’enrichir sur le dos des consommateurs. Les laitiers oublient de parler des dérivés du lait qu’ils produisent et qu’ils commercialisent aux prix forts. Parce que le lait est un moyen de pression sur le gouvernement, ces laitiers cherchent à imposer leur loi », avoue Farida M., agent communal à Annaba.
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