Plusieurs dizaines de travailleurs de la commune d’Annaba s’en sont pris à leurs responsables locaux. Motif et contexte de cette grogne, ils n’ont pas été payés pour leurs tâches effectuées durant plus de trois mois précédant les dernières élections municipales et de wilaya, ainsi que pour leur mission le jour du scrutin. D’après les plaignants, ils avaient mis les bouchées doubles durant trois mois relatifs aux préparatifs de cette échéance électorale. Travaillant jour et nuit pour mener à bien les élections communales, ces 200 travailleurs du service de maintenance et celui du bâtiment, ont reçu des promesses d’être rémunérés à hauteur de 7 000 DA, à la fin du déroulement du scrutin. Chose qui n’est pas réalisée, s’indignent-ils. « Au lendemain des précédentes élections, nous nous sommes rapprochés de nos responsables aux fins de voir nos tâches rémunérées à l’instar des autres communes, mais également comme les chefs de centres et bureaux de vote. Nous avons frappé à toutes les portes et avons transmis des requêtes pour exposer notre cas à l’effet de trouver une solution. Depuis, nous n’avons reçu que des promesses », martèlent nos interlocuteurs. Ils ont justifié leur mécontentement par le manque de confiance à l’égard de leur administration, laquelle est pointée du doigt. Les plaignants s’interrogent sur le sort de l’argent destiné au paiement des ces travailleurs. La grogne, disent-ils, vise ainsi à protester contre le retard accusé dans l’attribution de leurs dus en contrepartie de trois mois de besogne sans faille. Selon nos interlocuteurs, les quelque 200 salariés, envisagent de tenir un rassemblement devant l’Hôtel de ville afin de faire entendre leur voix et bénéficier de leurs droits légitimes.
L'EST - 14/05/2013 - Toufik Ouazaa
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !