Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba: APC - L’institution de la population
Zone Membre
Publicités

Annaba: APC - L’institution de la population

Publié le 05/06/2013
Même si la devise, « Par le peuple et pour le peuple », avait été changée par les islamistes du FIS dissous en « Du peuple et pour le peuple », en leur temps, il n’en demeure pas moins que le principe de cette devise reste inchangé et indique clairement que l’APC est le bien de la population. Une population qui choisit ses représentants qui siègent dans une assemblée dite « populaire » et les charge, de ce fait, de diriger, d’orienter et de diriger la gestion de son quotidien. Ceci posé, il est tout à fait légitime que chaque citoyen demande des comptes à ses représentants qu’il est en droit de les interpeller quand son quotidien, qu’ils sont censés gérer, ne répond pas à ses besoins élémentaires. Aussi, il est tout à fait étonnant, voire incroyable qu’un élu du conseil communal s’élève contre la critique quand son action ne satisfait en rien les besoins des citoyens. Et ce qui est encore plus incroyable, c’est le fait que des « élus » estiment être en droit d’interdire l’accès de la mairie à un journaliste, « coupable » selon leur entendement, d’avoir porté des critiques à la connaissance de l’opinion. Si l’on poursuit dans ce genre de raisonnement, un journaliste n’est pas un citoyen et ne peut être recevable à la mairie que s’il écrit des articles encensant les élus. Pourtant, si un élu ou n’importe qui d’ailleurs, pensait être la cible d’un article journalistique lui portant préjudice, il peut recourir à la justice, les journalistes ayant appris depuis longtemps que c’est l’un des risques de leur métier. Mais penser un moment que la seule parade aux critiques, c’est l’interdiction d’accès d’une institution publique, c’est de la folie pure, c’est une méconnaissance totale des droits des citoyens par des gens qui ne font que passer dans cette l’institution. Et tout cela parce que quelqu’un s’est senti touché dans son amour propre, alors que dire des déboires des citoyens qui attendent de voir se  concrétiser les promesses des discours de campagne. Prenons l’exemple d’un simple trou, à l’intersection du Cours de la Révolution et de la rue menant à la place Tarek Ibn Ziad ; un trou devenu le cauchemar des automobilistes en plein milieu de la chaussée, cela a été rapporté dans ces mêmes colonnes, comblé par du simple gravier et qui est revenu à son état naturel de trou de chaussée parce qu’il n’a pas été rapiécé comme il se doit avec du bitume. Dans un autre pays, le responsable de cette situation serait interpellé sinon poursuivi par les contribuables qu’il est censé servir et plus même, par pudeur il se retirerait de la charge qu’il n’arrive pas à assumer. Ce qui n’est pas le cas à Annaba où par cette critique d’un trou qui perdure depuis des mois dans la chaussée, le responsable va se sentir visé et va s’en prendre à celui qui rapporte un fait que toute la population observe impuissante depuis des mois, sans compter ceux qui en souffrent. Mais attention n’allez pas le dire, ne dites rien de ce que tout le monde voit et entend et qui fait l’essentiel des conversations partout où vous allez.

 L'EST - 05/06/2013 - Ammar Nadir
« Actualité précédente
Annaba: Annonce d’un préavis de grève des employés du groupe Sider
Actualité suivante »
Annaba: Barrage fixe de Sidi Achour- La Symbol était bourrée de barrettes de cannabis indien

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires