Le maire a fait part de son optimisme, hier à l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée populaire communale, l’Hôtel de ville, quant à l’amélioration des conditions de vie à Annaba, en brossant un tableau positif de l’action du Conseil communal depuis son installation. Ainsi, il s’est penché sur toutes les avancées en matière de travaux, d’éclairage public, de nettoiement surtout et sur les efforts consentis par les travailleurs ainsi que certains élus dans leur domaine respectif, tel le social avec la mise en place définitive du programme du couffin de Ramadhan ainsi que le Département culturel avec le programme d’animation en cours, à l’exemple de la semaine de l’enfant. Ces déclarations ne voilent pas la vérité, bien au contraire, l’engagement soutenu du maire et de beaucoup d’élus qui ont décidé de faire la coupure avec les pratiques ayant conduit au marasme entourant l’APC depuis une dizaine d’années, sont le principal moteur de cette amélioration que les citoyens reconnaissent. Mais cela a un prix, celui d’un engagement continu et surtout d’une attention de chaque instant, au risque de voir les vieux reflexes, toujours présents d’ailleurs de reprendre du poil de la bête. Ainsi, le maire a déclaré avoir mis en place un comité de nettoiement qu’il suivra lui-même, ce qui est explicite du prix à payer pour relever la ville d’Annaba du niveau de gabegie qu’elle a atteint. Sans cela, sans un suivi permanent rien ne marchera, d’autant que la rumeur du départ du wali et ceux qui l’attendent et n’ont cessé depuis des mois de donner des dates « précises » et même « le », devenu au fil du temps, « les » noms de son remplaçant, pour redessiner la carte actuelle du Conseil communal, entre autres « projets » fantasques, était hier encore d’actualité dans les cafés et à l’intérieur même de la mairie. Aussi, on comprend aisément dans quelles conditions, l’amélioration, dont fait état le maire a pu avoir lieu et quelle somme d’efforts il faut consentir, pour maintenir cet élan que beaucoup veulent briser. Ceux que cette dynamique a mis devant leurs responsabilité et qui ne peuvent plus se cacher derrière un maire et une APC, devenus en dix ans le bouc émissaire par excellence, et ceux qui dans la foulée, ont perdu un « revenu » que leur assurait leurs magouilles, par le fait d’un maire et de son staff omniprésents et peu complaisants, sont les freins de ces efforts ou même les citoyens ont participé. Mais une prise de conscience générale a lieu en ce moment, du fait même du travail en cours et de l’inertie où pour être plus précis, du sabotage qui va de pair et qui impose aux citoyens un engagement au côté de ceux qui œuvrent pour leur bien-être face aux tenants des dérives qui n’arrangent que les intérêts particuliers.
L'EST - 27/02/2013 - Ammar Nadir
Les Commentaires
Espérons seulement que cet exemple fera des émules dans d'autres secteurs de la vie économique et sociale de notre ville qui ont bien besoin également d'hommes et de femmes de mérites dont l'intégrité,les aptitudes et toutes des autres dispositions à diriger une ville, sont les premières conditions requises.