Annaba: Amélioration urbaine et développement - Annaba toujours à la traîne

Elle est toujours à la traine Annaba, en matière d’amélioration urbaine et de développement et cela est d’autant plus étonnant que le Chef du gouvernement, a été on ne peut plus clair dans sa vision de la gestion des villes, lors de sa réunion avec les walis mercredi. Et c’est là où le bât blesse quand on s’aperçoit que certains oublient leurs responsabilités et la mission dont ils sont chargés, laissant tout sur les bras du maire et du chef de daïra. En effet, mercredi, justement une quinzaine de demandeurs de cases dans ces nouveaux marchés de Safsaf, s’étaient rassemblés avec des banderoles et des revendications, devant la mairie alors qu’une assemblée générale était en cours. Ces citoyens auraient été mieux inspirés s’ils s’étaient rassemblés devant la direction du Commerce qui, du moins c’est le cas dans les autres wilayas, pilote le projet de prise en charge des vendeurs informels, dans le cadre de l’éradication du commerce illicite et surtout comme le veulent les instructions du gouvernement. En effet, tout ce qui touche au commerce reste des prérogatives de la DCP, seule à même de recenser les véritables commerçants pour les attributions de ce genre ; ce n’est aucunement la vocation de la commune qui, pour sa part, ne peut que mettre à disposition des espaces commerciaux aménagés. Ceci d’une part, d’autre part, on se demande quand les travaux du marché central vont se terminer alors qu’il ne reste qu’une quinzaine de jours pour le Ramadhan et que cet espace est l’un des plus fréquentés d’Annaba. Aussi, les travaux d’assainissement des rues alentours, notamment la rue Aïssaoui Mohamed ainsi que la chaussée pratiquement impraticable, aussi bien pour les véhicules que pour les piétons, sont tributaires de la fin de ces travaux au ralenti du marché. Cela aussi est de la responsabilité de la DCP qui a attendu des années avant de lancer ces travaux, et non de la commune contrairement à ce que pensent les citoyens. En ce qui concerne la saison estivale, une parodie de tourisme, alors qu’Annaba avec son littoral a une mine d’or, c’est encore et toujours le maire et le chef de Daïra qui ont dû parler avec les jeunes de Toche quand ils ont fermé la route à la circulation pour protester contre le fait qu’on leur interdit de s’approprier une plage publique. Il est vrai que cela n’arrange en rien une carrière, contrairement au fait d’amplifier la prise en charge de jeunes handicapés et encore, pour une baignade dans une piscine alors qu’Annaba a 80 km de côte. Quand on fait oeuvre pie on ne le crie pas sur les toits, tel que le précise l’Islam et ces jeunes auraient été pris en charge même par ces jeunes de Toche qui ont protesté si on le leur avait demandé. Des vieillards assistés on eu droit à une journée au bord de mer et personne n’a essayé de se faire de la réclame sur leur dos. Pendant ce temps, les vrais problèmes d’un tourisme inerte et qui ne se développera jamais à ce train, restent pendants. La responsabilité de chacun, comme ne cesse d’y appeler ces colonnes, a été au centre du discours du Chef du gouvernement aux walis et ce n’est pas par forfanterie qu’on le dit mais c’est parce que c’est la logique qui le dit. On ne peut rester indéfiniment à attendre que quelqu’un d’autre fasse le travail pour lequel on est payé et comme l’a dit aussi le Chef du gouvernement, il est temps que chacun comprenne cela et que chacun fasse ce que l’on attend de lui ou se retire s’il ne peut y faire face.