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Annaba: Cession des actifs ArcelorMittal El Hadjar : 51% du capital social à Sider dés septembre 2013

Publié le 06/07/2013
Ces derniers mois ArcelorMittal Annaba s’enfonce inexorablement dans la crise qui dure depuis plusieurs années. La production du complexe sidérurgique El Hadjar s’en est ressentie avec toujours une courbe descendante. Cette situation est apparue au lendemain de l’arrivée des deux Vincent le Gouïc et Batteux. Nommés par le groupe ArcelorMittal issu d’un partenariat entre le français Sacilor et l’indien Ispat présidé par Lakhsimi Mittal, ces deux cadres dirigeants semblent avoir tout fait pour entraîner la filiale de Annaba vers le débâcle.  Le premier avait fait appel à un collège de techniciens expatriés sans relation aucune avec la sidérurgie. Chargé de redynamiser les activités de la Tuberie Sans Soudure, le 2ème a entraîné celle-ci vers la faillite. Il avait d’abord filialisée cette unité très performante pour, à la suite d’échecs conséquence d’une gestion administrative, commerciale et technique improvisée, perdre toute sa clientèle.   Par la suite, Le premier a été promu directeur général ArcelorMittal zone Maghreb avec siège au Maroc. Le 2ème a réintégré ArcelorMittal Annaba en qualité de directeur des opérations où, après avoir réussi à museler Joe Kazadi le directeur général, il a enregistré d’autres échecs. Et si Vincent le Gouïc a été « évacué » sur le siège du groupe où il assume la mission de consultant, Vincent Batteux quant à lui poursuit sa mission de sabordage. Sous son impulsion, la production des différentes unités du complexe El Hadjar a baissé continuellement pour atteindre un niveau alarmant comparativement aux objectifs fixés en termes de couverture des besoins nationaux. Ces deux cadres dirigeants expatriés ont même réussi à trouver des complices parmi certains cadres et syndicalistes algériens. Pour quelques euros de plus, ceux-ci n’hésitaient pas à accomplir toute mission allant dans le sens contraire des intérêts de leur entreprise. A l’époque, l’on avait l’impression que Le Gouïc et Batteux étaient à ArcelorMittal pour briser l’élan de leur patron indien et, en Algérie, celui de la production sidérurgique nationale. Cette situation a profité aux spécialistes de l’importation des produits sidérurgiques. Ces derniers ont  vu s’allonger la liste de leurs clients et leur chiffre d’affaires surchauffé au gré des programmes de réalisations de logements et équipements publics. Toute cette situation générée par la mauvaise gestion du partenaire majoritaire au capital social de la société, n’a pas laissé indifférents les responsables algériens. L’élaboration du plan d’investissement pour la réhabilitation des installations de production était une opportunité. Elle a été saisie par le gouvernement algérien pour imposer au groupe leader mondial de l’acier, le respect de ses engagements portés sur l’accord de partenariat d’une durée de 99 ans signé par les deux parties en septembre 2001. Et comme pour bien démontrer leur détermination à ne plus permettre la fermeture l’une après l’autre des installations, le gouvernement a proposé une recapitalisation du capital social avec 51% des actifs au profit du groupe Sider. D’où, les négociations entamées sur ce dossier depuis des mois. Deux variantes auraient été proposées au partenaire du Luxembourg. «Maintenir le capital social de la société sous la tutelle ArcelorMittal à hauteur de 70% avec pour condition d’entamer à court terme et sur fonds propre les investissements portant réhabilitation  des installations » ou «cédé au gouvernement algérien via son groupe Sider, la majorité de ce capital social à hauteur de 51% et le plus tôt sera le mieux».  Ce « plutôt » devrait intervenir avant la fin de la 2ème semaine du mois de septembre 2013.  Dans l’impossibilité d’engager de lourds investissements particulièrement en cette période de crise à travers le monde, ArcelorMittal n’aura d’autres ressources que d’accepter cette dernière. Mais là également, il sera contraint de trouver une porte de sortie honorable pour éviter un impact préjudiciable sur sa cotation en bourse. Un abandon de sa société de Annaba pourrait être interprété comme étant lé début de la décadence du groupe leader mondial de l’acier. Pourtant, Lakshimi Mittal qui avait perdu son bras droit à l’origine de toute sa richesse, avait été averti des « coups fourrés » auxquels s’adonnait son partenaire français à travers ses filiales implantées dans le monde. Celle de Annaba est du nombre. Et c’est parce qu’il avait tenté d’éviter cette situation que plusieurs cadres algériens seront marginalisés ou, à l’image de Hadj Yousfi anciennement directeur de l’administration générale puis consultant, mis à la retraite.

Le provencial - 06/07/2013 - A.DJABALI
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