Annaba: L’absence de policiers génère pagaille et insécurité

Question à un dinar. Peut-on cacher le soleil avec un tamis? Non, évidemment. Telle est la situation de pagaille de laisseraller, de réinstallation du marché informel au centre ville et du stationnement anarchique des voitures, même sur les accotements puisque les bordures des deux côtés sont saturées. Bref, le centre-ville est devenu une véritable bergerie sans bergers. Toute cette situation, prévaut par l’absence de policiers sur les lieux névralgiques. Pourtant avant et au début du Rmadhan, ils étaient bien là, nos hommes en bleu. Leur seule présence au niveau de la rue Ibn Khaldoun, suffisait à dissuader plusieurs conducteurs, d’aller stationner là où ce n’est pas permis et de ne pas enfreindre la réglementation en vigueur. Plus grave encore, cette pagaille en matière de stationnement encombrant, facilite la fuite des voleurs à la tire, à l’étalage ou à l’arraché. Car, en slalomant à travers les nombreux véhicules, le fuillard déroute et distance facilement ses poursuivants, qu’ils soient victimes ou policiers. Que de citoyens se sont vus arrachés leurs modestes bourses, du côté du marché d’El Hattab, des rues commerçants du centre –ville et surtout à l’intérieur et aux abords du marché central ( El Hout) dont la palme des vols, revient à la rue Ibn Khaldoun (ex- Gambetta). Plusieurs citoyens, rencontrés ou abordés durant notre périple à travers la ville, se demandent à quoi est due, cette absence inexplicable des policiers en tenue au centreville. Surtout en cette période du mois sacré de Ramadhan, où les ménagères ouvrent facilement leurs bourses pour faire des emplettes, ce qui indéniablement attire la meute des voleurs, embusqués au sein de la foule justement. Y a-t-il manque d’effectif au niveau de la sûreté de wilaya de Annaba ? Et même si c’est le cas, il n’y aurait pas pénurie totale comme on le constate actuellement, où par endroits jugés à risques et stratégiques, on ne voit pas l’ombre d’un policier, sauf après la rupture du jeune dans la soirée.

L'EST - 20/07/2013 - Omar Touati