Un Algéro-américain, employé au sein de l’ambassade d’Algérie à Washington, a été condamné hier, par le tribunal correctionnel, à 2 ans de prison pour faux et usage de faux, détournement de deniers publics et abus de pouvoir, alors que le représentant du ministère public a requis à son encontre 7 ans de prison ferme. Résidant en Amérique, cet homme âgé d’une quarantaine d’années, a été arrêté à Annaba, par les services de sécurité au courant de la première semaine de Ramadhan à l’issue d’un mandat d’arrêt prononcé par le juge d’instruction. Condamné par contumace à 2 ans de prison ferme lors du premier procès, le mis en cause a été rejugé pour répondre aux chefs d’inculpation qui lui sont reprochés par la justice algérienne qui avait reçu une plainte officielle en 2012 par le représentant diplomatique d’Algérie à Washington. Recruté dans un premier temps en tant que chauffeur vaguemestre, l’accusé était parvenu à gravir les échelons pour occuper ensuite le poste de chef de service chargé des dossiers de visas à l’ambassade d’Algérie. C’est à ce moment qu’il saisit l’opportunité pour « faire son beurre» grâce aux demandes de visas qui atterrissent dans son service, déposées par des Américains, dont des investisseurs cherchant à investir en Algérie. D’ailleurs, c’est à la suite d’une plainte déposée par un investisseur américain auprès du FBI, que le pot-auxroses a été découvert. Selon ses déclarations aux enquêteurs, le responsable du service des visas auprès de l’ambassade lui avait demandé un pot-de-vin de 500 dollars en contrepartie de l’obtention d’un visa pour pouvoir réaliser son projet d’investissement en Algérie. Au terme de l’audition du plaignant, l’ambassadeur algérien fut saisi par le FBI. Une enquête interne a été aussitôt ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire impliquant un employé de la diplomatie algérienne. L’affaire a pris l’allure d’un scandale et pas des moindres, nécessitant la mise en place d’une commission dépêchée du ministère des Affaires étrangères. L’enquête déclenchée par la commission en question a remis, au terme des investigations, un rapport accablant sur les malversations faites par l’accusé. En effet, il a été relevé que pas moins de 63 chèques joints aux demandes de visas déposées par des Américains, n’ont pas été adressés au service de comptabilité. Ces chèques au nom de l’ambassade d’Algérie, ont été retrouvés dans son bureau et dont une somme de 6300 dollars a été détournée à son propre compte. Par ailleurs, un déficit de 1900 dollars a été décelé de 2006 jusqu’à 2008. Cette somme n’a pas été aussi versée à la caisse du service de comptabilité, au même titre que 18 autres chèques s’élevant à 2500 dollars et de 5 chèques de 500 dollars. Outre le détournement de l’argent de l’ambassade, les chargés de l’enquête ont découvert dans son bureau 39 dossiers sans timbres, lesquels ont été utilisés frauduleusement par le mis en cause à des fins personnelles. Le rapport remis à la justice algérienne précise également que l’inculpé avait pris contact avec un Américano-Palestinien, gérant d’une agence de voyage. Il lui avait proposé de lui trouver des Américains désirant séjourner en Algérie dont des investisseurs. Ce dernier pourrait les aider à obtenir le visa moyennant une somme d’argent qui varie avec le type de séjour. Celle-ci peut aller de 150 jusqu’à 500 dollars. Au terme d’un rapport de plusieurs pages, un arrangement à l’amiable a été proposé par l’ambassadeur moyennant la restitution des sommes d’argent détournées par l’employé, mais en vain. Chose qui a poussé le diplomate algérien à intenter une action judiciaire contre l’employé. Ce dernier, natif de la wilaya de Annaba, a été condamné en Algérie, comme le stipule les accords entre notre pays et plusieurs autres nations dans ce genre d’affaires.
L'EST - 23/07/2013 - Boufessioua Sofiane
Les Commentaires
Cet employe n'est qu'un simple agent de bureau qui prepare les dossiers pour le consult qui les traiter et signe (c'est le consult qui signe qui accorde un visa ou non, pas un simple employe de niveau a peine primaire). IL n'est pas chef de bureau.
Tous les payment sont sous forme de mandat postal ou cheque payable au nom de l'ambassade il faut voir du cote du tresorier s'il y a un trou.
Comment Sofiane peut il ecrire des coneries parail. Le visa coute 120 dollars et le palestinian donne 150 dollars de bakchiche. Sofiane tu relies ce que tu ecris ou juste on te dicte et tu obeille aux ordre...mesquin
tout ce qui est dit est faux. meme ceux qui l'ont accuse etaient absents hier au tribunal on ne comprend rien a ce systeme. En Algerie on comdane quelque avec seulement des bouts de papiers....
Il y a Dieu le tout puissant ya Sofiane et ton psdo journal
c'est en anglais lis ou cherche de l'aide.
A non-refundable US Post Office money-order only acceptable (individual) made payable to the order of the Embassy of Algeria in the amount of $160.00 or $190.00 for US citizens. All other nationals must check with the Visa Section for the applicable requirements and fees.