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Annaba: VIVE TENSION À ARCELORMITTAL - Le syndicat décide d’une grève générale illimitée

Publié le 30/07/2013
L’échec dans le dialogue et les négociations avec l’employeur met de l’huile sur le feu et pousse le partenaire social à la radicalisation en vue de gagner la bataille. Le complexe sidérurgique d’El Hadjar est secoué depuis presque un mois par une vive tension ouvrière et syndicale, en raison de l’intransigeance de la direction générale de l’usine quant à oeuvrer à la stabilité financière et au climat serein de 5 400 travailleurs. En effet, au terme de plusieurs rencontres de pourparlers, mais n’ayant pas abouti, entre la direction d’ArcelorMittal et le partenaire social, ce dernier a décidé hier lors d’une réunion extraordinaire d’opter pour la « langue de la rue » en durcissant le ton à travers une grève générale et illimitée qui sera entamée incessamment. La plate-forme de revendications élaborée par le syndicat d’entreprise, le comité de participation et les coordinateurs de 29 unités de production, n’a pas été prise en considération par l’employeur qui, selon les syndicalistes plaignants, exerce la politique de la sourde oreille et de surcroît du « mépris » à l’encontre des 5 400 travailleurs. Selon nos sources, les 29 coordinateurs d’unités de production, les neufs membres du syndicat d’entreprise et les sept membres du CP, en prise d’affolement, ont investi pacifiquement en fin d’après-midi de dimanche passé le siège de la direction et ont obligé le partenaire étranger à s’asseoir autour de la table de discussions pour trouver une sortie à cette crise. La période de crise qui n’en finit pas depuis 3 ans, ne fait qu’amplifier les ressentiments de tous, s’insurgent les travailleurs. « Pas un jour ne se passe, sans qu’on entende parler des grognes et d’échecs de négociations. Ceux qui sont en possession de décision sont les plus opiniâtres, car le partenaire social, qui est souvent inconstant par les litiges internes, est déprécié. De ce fait les représentants des travailleurs sont plus que jamais déterminés à paralyser le complexe et mettre la production à l’arrêt total. Pour ce qui est de la crise, il faut dire que celle-ci est montée d’un cran au mois de juin dernier lorsque 19 coordinateurs avaient décidé de retirer confiance au Secrétaire Général du syndicat Tahar Chaouch Tahar élu démocratiquement, même si cela avait un impact négatif sur les tractations avec l’employeur », martèlent- ils. Et de renchérir que « du temps où le partenaire étranger travaillait dans cette usine, le taux de production était en constante baisse. A l’approche de la recapitalisation d’ArcelorMittal, toutes les parties sont en conflits permanents et tous les moyens sont permis à l’effet de se procurer une part du gâteau ». Beaucoup de salariés sont désappointés. De plus, les syndicalistes n’arrivent plus à contenir les exaspérations des travailleurs. Même si ces représentants font tout ce qui est en leur pouvoir pour améliorer leurs conditions du travail et favoriser ainsi un climat serein, ils reviennent bredouilles du fait de l’intransigeance de l’employeur qui avait rédigé en fin de semaine écoulée un règlement intérieur « explosif » qui ne profite pas aux salariés, mais au contraire les met en catégorie « d’esclaves », et ce, en connivence avec l’inspection du travail, qui est dans le collimateur. Ainsi, le partenaire social lance un ultimatum à la direction générale d’ArcelorMittal afin d’examiner avec plus d’attention la situation des travailleurs et assurer le retour de la paix dans leur usine qui est éclaboussée par plusieurs esclandres. En guise de petit rappel, le complexe avait été remué par un incident, il y a quelques jours, qui avait fait l’objet d’une investigation des gendarmes et d’une instruction judiciaire. Il s’agissait de la vente de 270 tonnes de « fausse ferraille » à l’entreprise espagnole « LIC » à charge de la construction du grand pont à l’entrée Est de la ville (pont parallèle au pont Y). Plusieurs responsables de l’unité LRB étaient sur la sellette. La quantité sujette de réclamations, avait été revendue à une société turque, a-ton révélé.

L'EST - 30/07/2013 -
Toufik Ouazaa
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