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Annaba: Renationalisation d’ArcelorMittal - le CPE n’a pas tranché

Publié le 01/08/2013
Comme nous l’avions révélé le 10 juillet, le dossier de renationalisation d’ArcelorMittal Annaba a été au menu de la dernière réunion du Conseil des participations de l’État (CPE) qui s’est tenue le 11 juillet, sous la présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Mais le CPE n’a pas tranché la question.
Selon une source proche du dossier, le CPE a chargé un comité interministériel d’étudier le dossier de renationalisation de la filiale algérienne du géant mondial de l’acier. « Il devrait rendre ses conclusions avant la tenue de la réunion tripartite, prévue en septembre », explique notre source. L’accord avec ArcelorMittal pourrait être conclu avant cette échéance, croit savoir la même source.
Le géant mondial de l’acier aurait accepté de céder le contrôle du complexe d’El Hadjar (dont il détient 70% du capital), parce qu’il ne souhaite pas investir dans son développement. ArcelorMittal est confronté à des difficultés qui le poussent à fermer des unités, dont une en France.
Mais pour les Algériens, le dossier est sensible. Au-delà du secteur, considéré comme stratégique, le dossier ArcelorMittal est explosif d’un point de vue social. « Il y a les emplois à Annaba mais aussi ceux de la mine d’El Ouanza, à Tébessa, qui dépend entièrement d’ArcelorMittal », explique notre source. Dans un contexte politique et social tendu, le gouvernement n’a d’autres choix que de reprendre ArcelorMittal Annaba et d’y investir pour assurer sa survie et la préservation des emplois.
L’accord qui devrait être conclu entre l’Algérie et le géant mondial de l’acier prévoit que les 46% des actifs d’ArcelorMittal Annaba soient détenus par le groupe public Sider, 5% par le Fonds national d’investissement (FNI) et 49% restants par ArcelorMittal.
Le plan de développement du complexe sidérurgique d’El Hadjar de 700 millions de dollars prévoit de porter les capacités de production de l’usine sidérurgique à 2,2 millions de tonnes d’acier par an, au lieu de 1 million de tonnes actuellement.
En 2012, le gouvernement Sellal avait refusé de renouveler la convention d’investissement conclue avec l’indien Ispat (devenu ultérieurement ArcelorMittal) en 2001, lors du rachat par ce dernier du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Il s’était également opposé à la vente de l’usine au groupe privé Cevital, avec qui ArcelorMittal était en négociations

TSA -  31/07/2013 - Samir Allam
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