Annaba: Sidi Amar - Les ex -APC ont aggravé le problème de collecte des ordures

“Nous sommes en train de changer notre parc de camions pour le ramassage. Aujourd’hui, nous optons pour les camions Sonacome, dont les pièces de rechange sont disponibles, contrairement aux véhicules acquis par la commune durant les années passées, et qui restaient immobilisés par manque de pièces, réduisant la marge d’action du service d’hygiène” nous a déclaré la semaine passée le maire de Sidi Amar. Une telle ineptie serait- elle passée inaperçue par ceux qui contrôlent les budgets des communes ? Toujours est-il que ce n’est que tout récemment que cette erreur de taille a été corrigée, permettant une meilleure rotation des véhicules chargés du ramassage au niveau du chef-lieu, et des localités limitrophes comme Hjar Diss. Dans cette cité, comme l’a assuré notre interlocuteur, « il n’y a plus de problème. Les gens attendent l’arrivée du camion pour sortir leurs ordures. Ils ont été sensibilisés, et cela a rapporté » Mais si la situation connait une légère amélioration d’après le maire de Sidi Ammar, elle n’est pas encore visible dans les quartiers, et surtout au chef lieu qui reste jonché de détritus dès que l’on s’aventure en dehors de la rue principale. Du coté des UV par exemple, c’est la catastrophe qui perdure depuis des années. Pour le maire de cette commune c’est avant tout un problème de civisme qui est à l’origine de cette situation. « Quand nous voulons lancer des opérations de bénévolat dans les quartiers, les riverains répondent rarement présents. Pour la majorité, le ramassage des ordures, c’est le rôle de l’APC ». Pire, des élus ont été reçus à coups de pierres dans certaines cités. Pour le maire, la commune ne peut à elle seule assurer la propreté de l’environnement, quand les riverains se conduisent de façon contraire aux directives qui leur sont régulièrement dictées par des affichages leur demandant de respecter les horaires de dépôt de leur ordures à l’arrivée des camions de ramassage. Car en ce qui concerne les bacs installés il y a quelques années, cela fait des lustres que la majorité d’entre eux ont été volés, aggravant le problème qui ne semble pas avoir de solution. En attendant, les ordures sont déposées à n’importe quelle heure et n’importe où, sans parler des ménagères qui ne trouvent pas mieux pour s’en débarrasser, que de jeter leurs sachets par les fenêtres. « Il s’agit là des personnes sans éducation et sans principes, que les voisins devraient dénoncer pour être sévèrement sanctionnées » nous a déclaré un responsable de l’hygiène qui avait reçu sur la tête un de ces sachets, au moment où il passait sous un bâtiment des Frênes (chef-lieu de wilaya) lors d’une campagne d’assainissement de ce quartier. C’est tout dire.

L'EST - 03/08/2013 - Farida H.